
Au camping
Quelle poisse ! Tomber en panne à cinquante kilomètres de LA soirée libertine de l’année ! Dire qu’elle a dû coucher pour obtenir une invitation ! Certes, elle aurait céder de toute façon, tant l’organisateur lui faisait envie. Mais ce n’est pas la question. Inutile de se forcer pour faire ressurgir dans son ventre les délicieuses sensations que lui avaient procuré les coups de reins de cet incroyable étalon. En d’autres circonstances, comme ce matin avant de partir travailler par exemple, elle aurait laissé ses doigts frotter son bouton jusqu’à la décharge salvatrice. Mais ce n’est vraiment pas le moment.
« Habillée », si on peut dire, d’un corset tellement serré qu’elle peut à peine respirer et d’un minuscule bout de tissu, qui ne devait d’être devenu une jupe qu’à la faveur d’un seul et unique bouton et chaussée d’une paire de talons si haut qu’elle avait dû les quitter pour conduire, Elise maudit pour la centième fois sa voiture. Elle est bloquée en pleine campagne. La technologie s’acharne : son portable n’indique aucun réseau disponible.
La mort dans l’âme, elle repère un chemin, sur lequel elle s’engage à pied pour aller demander de l’aide. Au bout d’un moment, elle avise panneau : « Camping des flots bleus – naturiste ». Allons bon ! Dans cette tenue, elle risque fort de détonner au camping !
Elle aperçoit enfin une maisonnette avec un autocollant « réception » sur la porte. Elle frappe, d’abord timidement, puis plus fort. « Vite un téléphone ! »
Un homme d’une soixantaine d’années vient enfin lui ouvrir. Il ne porte qu’un short et des tongs. Sa peau brunie par le soleil et ses cheveux grisonnants qui tombent en cascades sur ses épaules lui donnent l’air séduisant. Son sourire de bienvenue est aussi surpris que charmant… Et il ne semble pas insensible aux « charmes » de la jeune femme.
Bien que libertine et habillée pour, Elise est presque intimidée par le regard bleu profond du gérant du camping.
– Bonsoir, balbutie t elle. Ma voiture est en panne et je… Vous pourriez… Je pourrais appeler un garagiste ?
– Mademoiselle, à cette heure-ci les garagistes… Le garagiste devrais-je dire, c’est Raymond et il a fermé depuis longtemps !
Elise pousse un profond soupir. Ce n’est qu’une demi-surprise, mais elle avait cru aux miracles.
– Je vais quand même essayer de l’appeler. En attendant, vous devriez venir avec nous sur la place.
– Avec vous ?
– Oui ! Nous organisons une soirée spéciale « Années 80 ». Ca risque d’être long pour votre voiture, alors venez donc en profiter !
« Super… Je troque la soirée la plus chaude de l’année contre la nuit disco du camping ! »
Elise le remercie et jette un œil : un peu plus loin, les projecteurs et la boule à facette illuminent la buvette. En apercevant les corps qui se trémoussent sur Born to be alive elle soupire.
– Y a pas encore beaucoup d’ambiance, mais d’ici une petite heure… dit le gérant avec un grand sourire.
« Chouette… »
Elise est de plus en plus dépitée. Elle n’a plus qu’une envie : partir d’ici au plus vite.
– Raymond ne répond pas, dit le gérant, mettant fin à ses espoirs de fuites rapides. Vous savez où dormir ?
Elle n’y avait même pas songé. Dormir n’était pas dans ses projets ce week-end ! Caresser, palper, lécher, sucer, bref, s’amuser entre « adultes consentants » les voila ses projets !
– Non…
– Nous pouvons vous trouver une tente mais il faudra la monter. A moins bien sûr que vous ne trouviez un ami pendant la soirée !
Elise sursaute : A-t-elle bien vu le gérant lui adresser un clin d’œil avant de la mater de la tête aux pieds ?
– Je sais où habite le garagiste, je vais aller voir si je peux le convaincre de vous dépanner. En attendant… Amusez-vous bien ! lui lance t il en la poussant dehors.
Il lui fait un dernier signe de la main et s’éloigne. Du haut de ses talons, Elise avance difficilement sur la terre battue. A son approche, les têtes se tournent. Elle devient vite l’objet de tous les regards. Comme prévu, sa tenue ultra sexy et provocante n’est pas du tout dans le style du lieu. Gênée de se sentir ainsi observée, Elise s’assoit dans l’ombre, espérant se faire oublier.
Peine perdue.
La boule à facettes éclaire par intermittence sa poitrine pigeonnante, furieusement plus excitante que n’importe quel top moulant. Les « vous êtes charmantes », « vous dansez ? » fusent. Elise refuse poliment, mais sa moue hautaine commence à faire parler. Elle entend même distinctement « Pour qui elle se prend ? »
Elise soupire. Que fait-elle ici ? Elle envisage sérieusement de retourner s’enfermer dans sa voiture.
Tout à coup un « détail » incongru attire son attention : un homme entièrement nu traverse la piste de danse, sans aucune gêne. Personne ne semble le remarquer. Elle hésite à se frotter les yeux au risque de faire couler son rimmel. Non, elle ne rêve pas : le type est à poil, une planche de surf en polystyrène sous le bras. Il salue un couple sur le bord de la piste. Elle réalise brusquement ce que signifie la mention « naturiste » sur le portail du camping.
Elise en pleurerait presque : elle vit l’exact opposé de tous ses fantasmes concernant cette soirée : elle s’était imaginée buvant du champagne au son d’une musique raffinée et de quelques soupirs discrets, regardant des corps gracieux s’ébattre jusqu’à l’orgasme… On vient de lui mettre un gobelet de coca éventé entre les mains tandis que la foule en délire reprend en cœur « jolie poupée » de Bernard Menez.
– C’est un cauchemar…, murmure t elle affolée.
Son regard accroche alors celui d’un jeune homme sur la piste. Pantalon blanc, chemise à paillettes ouverte sur un torse imberbe, chaine en or… Rien de remarquable, il se fond dans la masse. Sans doute le fils d’une famille de vacanciers, car il ne doit pas avoir plus de 17-18 ans. Mais ses yeux ! Deux émeraudes qui l’agrippent et la transpercent de part en part. Un sourire conquérant qui semble avoir déjà maintes fois fait ses preuves sur la gente féminine… Elise est sous le charme. C’est simple, s’il lui demande, elle vient danser. Elle accepterait même de faire une chenille, rien que pour sentir ses mains la prendre par la taille. Des mains qu’elle imagine déjà attrapant ses seins, ou son cul… Elle ferme les yeux et des images l’assaillent : cuisses écartées, elle le laisse prendre possession de son sexe béant et humide…
– Ca ne va pas ma petite dame ? On dirait que vous avez du mal à respirer !
L’homme qui lui parle porte un bob sur la tête et un short sur les fesses. C’est tout. Et pour rien au monde, Elise ne voudrait qu’il retire l’un ou l’autre : le bob parce que le peu de cheveux qui lui reste sont collés à son front par la suer, le short parce que le ventre proéminent qui en déborde ne lui donne vraiment pas envie d’en voir davantage…
– Non, ça va, merci…
© Miss Kat


Cédric 3ème Partie
Cédric, candauliste, mais pas seulement
3ème Partie
Une fois dans le hall, il ne faut que quelques secondes pour que ma tenue attire tous les regards. J’ai même peur qu’on ne me demande de me changer. Si les femmes me jettent des regards surpris, parfois hostiles, ceux des hommes sont concupiscents. Je m’assois au bar, mal à l’aise et excitée à la fois. Il me semble que le regard de Cédric pèse de nouveau sur moi. Le serveur prend le temps de détailler ma tenue avant de prendre ma commande.
« Un cocktail libertin s’il vous plait. Rempli à ras bord. »
Il souri et me fait signe de le suivre derrière un rideau rouge. Je passe dans une salle avec l’impression de changer de monde : La pièce est aménagée de manière très sommaire : des banquettes des coussins… Tout est rouge sombre. Il y aune vingtaine de personnes, mais l’éclairage très faible de la pièce rend l’identification des convives difficiles. J’entends des « oh » et des « ah ». On m’attendait. Le barman m’ôte ma robe, puis il me fait traverser la salle, sous les bravos des invités. Je les distingue mieux à présent. Une majorité d’hommes seuls, quelques-uns accompagnées de très jolies femmes. Le barman, qui sert aussi de maitre de cérémonie, me fait ensuite m’agenouiller :
« Il faut maintenant dire bonjour. »
Trois hommes s’approchèrent de moi, la queue à la main, tandis que le public s’installe pour regarder avant de prendre son tour. Avec ou sans la robe, mon physique fait de l’effet. Les membres qu’on me donne à sucer sont déjà bien raides. D’autres queues viennent se placer dans mes mains. On me caresse les cheveux. Le premier homme se retire et laisse sa place à un second. Deux hommes ont déjà joui dans ma main et une bouche inconnue me lèche les doigts. Alors que je « dis bonjour » à mon troisième partenaire, on me renverse du champagne sur les reins. Sans doute pour être sûr de ne rien perdre du précieux vin, on me relève les fesses et une bouche vient se poser sur mon œillet. Ne reste plus que ma chatte à investir, tandis que plusieurs mains me triturent les seins. J’aperçois rapidement une des femmes que je viens de saluer, avant qu’elle ne se glisse sous mon bassin pour me fouiller avec sa langue. Une queue étouffe mon premier orgasme de la soirée.
Je comprends rapidement la consigne : je dois avoir fait jouir tous les hommes présents avant de pouvoir être moi-même comblée. J’en ai maintenant tellement envie que je redouble d’ardeur : je suce, lèche, branle, change de position au gré des envies de tous. Mon corps est couvert de sperme et de champagne lorsqu’on m’autorise enfin à crier mon plaisir sous les assauts d’une queue bien raide. Ainsi commence une longue nuit à l’issue de laquelle j’ai appris que le barman n’était autre que Cédric déguisé. Comme promis, il ne m’avait jamais quittée des yeux.
© Miss Kat


Cédric, 2ème partie
Cédric, candauliste mais pas seulement
2ème Partie
Cédric et moi nous voyons régulièrement, mais je ne m’attendais pas à apprendre qu’il était venu jusqu’à’à Londres pour que nous jouions tous les deux. Je suis en déplacement professionnel et ’idée de me laisser aller à ses délires me ravit.
A la réception, un message m’attend: « A ne lire qu’une fois nue ». Je suis déjà bien excitée quand j’en prends enfin connaissance,:
« Ce soir, il faudra te préparer toute seule et d’abord, te rhabiller.
Appelle le service d’étage et dis à la jeune femme que tu attends ta robe. Tu la recevras nue.
Ensuite, tu ne porteras que cette robe.
Tu descendras au bar et tu commanderas un « cocktail libertin ». Le serveur te laissera choisir comment tu veux ta boisson : juste un fond de verre, le verre à moitié plein ou tout le verre.
Plus il remplira le verre, plus tu auras de partenaires.
Je veux te voir soumise, obéissante, docile et gourmande.
Tu ne me verras pas, mais je ne te quitterai pas des yeux.
C. »
Sans prendre le temps d’y réfléchir, je décroche le téléphone et demande ma robe. On frappe à la porte quelques minutes plus tard. J’envisage de passer un peignoir, puis je me souviens que Cédric n’est sans doute pas loin. J’ouvre la porte dans le plus simple appareil.
Dire que lorsque je l’ai rencontré, je pensais que je pouvais faire ce que je voulais de ce jeune homme !
Je tombe nez à nez avec la standardiste de l’hôtel, celle-là même dont le comportement m’a si profondément irritée à mon arrivée : épuisée par une longue journée de travail, je supporte mal d’attendre pour prendre mes messages. L’air niais et les yeux inexpressifs de la jeune femme n’arrangent rien et ne m’évoquent qu’une image, plutôt incongrue : La demoiselle, culotte aux chevilles, à plat ventre sur les genoux du liftier, les fesses rougies par une bonne correction. Je chasse l’idée d’un mouvement de tête et réitère ma demande : Des messages, j’en ai ou pas ? Oui pardon. Elle me tend une enveloppe blanche « Qu’un monsieur gentil a déposé pour vous. » Elle a dit cela en minaudant. Effectivement, elle en mériterait bien une…
Je vois bien qu’elle profite de ce moment humiliant pour moi. Ses yeux me détaillent sans me laisser la moindre chance. Je n’ai même pas le réflexe de cacher mon sexe avec mes mains. A quoi bon ? Je ne sais pas comment réagir. Encore une fois, je sens la présence de Cédric et ne suis pas maitresse du jeu. C’est elle qui rompt le charme: Elle me tend une robe du soir en tulle noir, souple, mais entièrement transparente, décolletée et fendue.
« Tu ne porteras que cette robe. » Je vais faire sensation !
– Voulez-vous que je vous aide à la passer ?, me demande-t-elle dans un français impeccable.
Je fronce les sourcils: Pour qui se prend-elle ? Mais elle me dit :
– Le monsieur m’a demandé d’insister.
Je ne suis pas en position de corriger cette petite insolente, pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque. J’abdique donc et la laisse faire.
La petite garce a volontiers les mains baladeuses : elle passe et repasse sans raison entre mes cuisses. Je laisse échapper un cri de surprise quand elle me pince les seins « pour qu’ils pointent sous la robe. »
Lorsqu’elle juge que je suis prête, elle se recule. Elle a encore un message à me transmettre. Je la vois s’empourprer. Elle doit avoir pour ordre de me regarder droit dans les yeux… Pas si facile, n’est-ce pas chérie ? Pourtant, elle se lance en bredouillant :
– Le monsieur a dit que vous aimiez bien qu’on… Enfin, qu’on vous…
– Oui ?
Elle tombe à genoux.
– Aimeriez-vous que je vous… Prépare pour le reste de la soirée ?
Comment résister à une si charmante attention ? Sans un mot, je pose la main sur la tête de la jeune femme pour qu’elle s’approche. Sa langue se pose sur mon sexe déjà bien humide par sa faute. Autant qu’elle termine ce qu’elle a commencé !
A suivre…
© Miss Kat


Cédric
Cédric, caundauliste mais pas seulement
1ère partie
La première fois que j’ai expérimenté le pouvoir du sexe, c’était pour obtenir mon partiel de Sciences Economiques. Je n’excellais pas dans cette matière mais le prof roulait des yeux chaque fois qu’il me voyait en jupe. Pour l’examen, je ne portais pas de dessous. Je me suis installée dans son champ de vision et l’ai laissé me mater pendant 3 heures. Ma copie blanche m’a valu un seize sur vingt. J’ai pris l’habitude de ne plus porter de culotte.
A l’origine, j’étais blonde platine. Mais quand j’ai commencé à gravir les échelons professionnellement, ma première démarche a été de me faire teindre en brune et de me couper les cheveux très courts. Juste pour faire disparaître la Bimbo que tout le monde imaginait en me voyant.
Je me souviens très bien du premier amant qui m’a vue après mon passage chez le coiffeur. Cédric et moi nous étions rencontrés en soirée. Je venais à peine d’ôter ma jupe quand il a dit :
« Tu devrais harmoniser la couleur de ta toison. »
Le commentaire m’a surprise et m’est resté en tête pendant qu’il me prenait, sans réel talent. Je l’ai laissé partir un peu déçue. J’ai été très surprise quand Il est repassé chez moi le lendemain, avec un kit de teinture. Je n’ai pas su quoi répondre lorsqu’il m’a demandé, les yeux baissés, s’il pouvait « faire de moi une brune intégrale ». L’idée me plaisait. J’ai donc accepté, à condition qu’il me dise quel plaisir il en tirerait :
« Je voudrais te lécher avant et après. »
Ce jour-là, j’ai découvert que Cédric léchait divinement bien et qu’il était d’une nature très obéissante. Il est le seul à s’occuper de ma teinture et, au gré de mes envies, de mon rasage intime. Cédric est candauliste. Il aime que je sois nue quand nous nous voyons. ne me pénètre jamais, mais a le droit à tout le reste.
Une autre de ses missions est de me préparer pour d’autres hommes. Il adore ça.
Il y a peu, un de mes amants a absolument voulu me sodomiser. Particulièrement bien doté par la nature, il m’a un peu effrayée. J’en ai parlé à Cédric, qui m’a promis de réfléchir à la question. Quelques jours plus tard, alors que j’étais nue devant lui, il a sorti de son sac un plug anal et m’a demandé la permission de le placer. Lors de ces séances de préparation, Cédric prend les commandes. Je ne lui refuse rien. Je lui ai tendu mon cul, un peu inquiète. Comme à son habitude il a agi avec une grande douceur. Nous étions en début d’après-midi et j’avais rendez-vous le soir même : il m’a demandé de garder l’objet en moi en vaquant à mes occupations, nue, comme si de rien n’était. Je devais venir le voir si je ressentais « une sensation particulière » ou que j’avais envie d’aller aux toilettes. La situation était assez humiliante. Je découvrais un Cédric que je ne connaissais pas, avec dans les yeux une lueur perverse, presque dominatrice.
Petit à petit, je me suis habituée à l’objet. La douleur et l’inconfort ont rapidement laissé place à autre chose. Le plug ne se faisait pas oublié, loin de là, mais je commençais à percevoir ce que Cédric entendait par « une sensation particulière ». J’ai dû ravaler ma honte lorsqu’il m’a ôté le plug pour que je puisse soulager un besoin naturel. Quand il l’a remis, j’ai remarqué que la sensation avait changé : mon cul réclamait, j’avais envie qu’on me remplisse. Cédric parut remarquer mon trouble mais ne fit pas de commentaire.
Il m’a laissée le plug encore une demie heure, puis m’a demandée de le rejoindre, afin qu’il puisse voir « où en était ma préparation. » J’avais le rouge aux joues, car je mouillais comme une folle et je résistais depuis déjà plusieurs minutes à l’envie de tout arrêter pour me caresser.
Il n’a pas retiré le plug, mais a passé la main entre mes cuisses :
« Tu es imbibée… »
Du plat de la main, il a barbouillé mon cul de mouille, avant de le claquer bruyamment. J’ai répondu par un gémissement. Il s’est ensuite agenouillé pour laper mon jus. Je dégoulinais sur son menton, tandis que sa langue experte me fouillait. Il aspirait mon clitoris, le maltraitait, enfouissait sa langue entre mes lèvres… Tout cela ne pouvait évidemment pas me suffire. J’avais la conviction que n’importe qui aurait pu me baiser. Je ne demandais qu’à branler, sucer, pour mieux écarter les cuisses.
Une ultime claque sur les fesses m’a sortie de ma torpeur. J’ai laissé Cédric m’ôter le plug, persuadée qu’il allait me prendre. Au lieu de cela, il est allé dans la salle de bain, a nettoyé l’objet et m’a apporté mes vêtements :
« Tu as rendez-vous dans trois quarts d’heure. Je pense que ton amant ne voudrait pas que tu sois en retard.
Je suis sortie dans la rue dans un état d’excitation et de frustration à la limite du supportable. Quand mon amant est arrivé, je lui ai demandé de nous réserver une chambre dans un hôtel tout proche. Il s’attendait surement à devoir m’offrir un verre avant pour me convaincre, car j’ai lu une sorte de surprise ravie dans ses yeux. Il n’avait pas oublié ce qu’il m’avait demandé avec tant d’insistance et pelotait mon cul pour me le rappeler. Je lui ai tendu dès que nous avons été seuls. J’ai vécu ce soir-là ma première sodomie, sans aucune douleur et en y prenant beaucoup de plaisir. J’ai senti mon œillet s’assouplir et se resserrer sur cette queue pourtant énorme et quand l’homme s’est mis à bouger en moi, je me suis cambrée pour le recevoir le mieux possible.
J’ai épuisé cet homme. Quand il a débandé, je suis partie. Cédric m’attendait. Il m’a demandé de lui raconter la soirée, sans omettre le moindre détail. J’étais en feu, mon envie de sexe était très loin d’être assouvie. Assis face à moi, il est allé chercher mon con dégoulinant. Il y a enfoncé deux doigts et a commencé à masser mon clito en me demandant de ne surtout pas arrêter de parler. Deux fois, j’ai dû m’interrompre pour jouir en miaulant. Quand je lui ai dit que non, je n’en pouvais plus, qu’il ne pouvait pas continuer car mon sexe était trop sensible, il m’a répondu :
« Va-t-il falloir que je t’attache ? »
J’aurais pu jouir rien qu’en entendant sa voix : plus basse que d’habitude, autoritaire, il me possédait bien plus avec deux doigts et sa voix qu’avec sa queue. Mon sexe était secoué par des vagues de plaisir tellement intenses qu’elles en étaient douloureuses. Lorsqu’enfin, à bout de souffle, j’ai terminé mon récit il a voulu voir mon cul. Sa demande a tenu en trois mots :
« A quatre pattes »
Je tremblais et mes bras me soutenaient à peine. Il a observé mon anus encore béant et mon sexe trempé, sans y toucher, m’obligeant à tenir la position. Une première claque est tombée sans que je m’y attende.
« Compte. »
Sa voix était presque aussi douce que lorsqu’il me demandait la permission de me raser. Mais je ne pouvais que crier.
« Compte ! »
De nouveau cette intonation, autoritaire, qui n’appelait aucune réplique. J’ai égrainé les claques qui me chauffaient le cul. A dix, j’étais bouillante. A vingt, je sentais mon jus couler sur mes cuisses comme les larmes sur mes joues. A trente, je le suppliais de me prendre et jouissais longuement deux doigts de Cédric au fond de mon cul.
© Miss Kat


Jamais sans ma cam – Part 4
Jamais sans ma cam
4ème partie (suite et fin)
Nous avons instauré de petits rituels lors de nos séances de visionnage. Bien qu’ actrice principale des films que nous tournons, je mouille comme une folle à chaque fois que je me voie. Ce « narcissisme » les fait rire et les excite. Ils exigent donc que je sois en jupe très courte et sans culotte, afin de pouvoir en profiter. Puisqu’ il ne tient pas la caméra, il se charge de me faire jouir : je m’assois sur ses genoux. Au fur et à mesure que les scènes défilent à l’écran, il enfonce ses doigts, ou sa queue dans ma fente humide. Il bouge au même rythme que les images, jusqu’à ce que je jouisse.
En deux ans d’histoire, c’est la première fois que ça arrive : en rentrant des cours cet après-midi, je les ai entendus baiser. C’est curieux quand on y pense : ça aurait pu arriver cent fois, surtout depuis que nous habitons tous les trois. Ses gémissements à elle m’ont accueillie dès l’entrée. La main encore posée sur la poignée, j’ai entendu ce son inimitable qu’elle émet peu avant de jouir. Puis, le bois de la mezzanine qui bouge, comme pour confirmer qu’il se passe bien quelque chose.
Je ne vois rien. Je ne peux qu’imaginer. Mais puisque que je n’entends qu’elle, il a dû glisser sa tête entre ses cuisses. Si elle gémit au point de couvrir le bruit de la porte, c’est qu’elle dégouline déjà. Mais sa respiration n’a pas le rythme saccadé qu’elle prend quand elle se fait mettre. Ses cris très aigus par moment, me font penser qu’il utilise un stimulateur.
En m’approchant de la porte entre ouverte d’où s’échappent des sons de plus en plus forts, je perçois le bruit de la fameuse vibration. Il a perfectionné sa technique depuis l’essai éclair en pleine rue. Il adore s’en servir sur le petit bout de chair qui recouvre le clito et qui s’accommode tellement bien de ce genre de jeux. Il tourne autour, varie les niveaux de pression, n’hésite pas à humecter le toys ou à l’essuyer selon l’effet qu’il recherche… Un véritable expert.
Il lui parle en bougeant sur la mezzanine, ce qui me permet de m’approcher en toute discrétion. Ils ne peuvent pas me voir, mais moi si: l’ordinateur est allumé et j’ai une vue imprenable sur le lit. Et je n’en crois pas mes yeux. Pour une fois, je suis spectatrice et j’en serais presque jalouse :
Elle est pieds et poings liés par des cordelettes de cuir. Ouverte. Offerte à la caméra, à la merci de toute une panoplie de vibros. Soumise. Il s’amuse. Elle est trempée. Son bassin ondule à une vitesse folle, malgré les liens qui l’entravent. Il fait darder son bouton, tourne autour, passe délicatement dessous… Il teste sa résistance. Je ne sais pas comment elle fait : elle subit ce traitement depuis plusieurs minutes ! Il la lape. Il ne fait pas dans la précision, mais cette langue râpeuse doit l’électriser encore un peu plus.
Je ne la lâche pas des yeux. Je ne l’ai jamais vue dans mon rôle et ça me trouble. Le plaisir qui passe sur son visage, elle s’abandonne. Quant à lui, j’avais presque oublié qu’il pouvait être aussi actif : Il la prend fort. Il est entré en elle sans brutalité mais en conquérant, ce qui semble la calmer. Elle savoure la queue de son homme et sa jouissance m’arrive en stéréo : je la vois à l’écran et je l’entends à moins d’un mètre. Mieux, je la vis avec eux : J’ai vécu cette scène si souvent que je le sens presque en moi. Ma main a déjà glissé sous ma jupe. Mon clito se dérobe jusqu’à ce que je le pince. Je ne cherche pas la montée du plaisir mais un soulagement immédiat. L’orgasme me plie en deux sans que je pense à retenir mon cri.
Ils m’ont entendue et se précipite dans le salon. Je n’ai eu ni le temps ni la force de bouger. La caméra filme le lit vide, tandis qu’ils me regardent avec un sourire gourmand. Elle s’approche de moi et me murmure à l’oreille « on dirait que notre poupée a joui sans nous ? » Je sens ses ongles dans mon cou, à la limite de la griffure. C’est bon. « Chéri, je crois que nous n’avons jamais fessé cette petite vicieuse… Je suis sûre que notre public adorera ça ! » Il file chercher la caméra. Elle prend ma place, et d’une main ferme, me bascule sur ses genoux. Elle enlève ma culotte que je n’avais même pas baissée, tant j’étais pressée de jouir. Elle approche le bout de tissu de mon nez : « Tu sens ta mouille, petite débauchée ? Elle est loin notre petite novice, hein ?» Elle m’enfonce le morceau de tissu dans la bouche. J’entends à peine le déclenchement de la caméra tellement elle claque fort. Elle continue à me parler, d’une voix tendue : « Alors on mate sa maîtresse sans permission maintenant ? Qu’est-ce que tu croyais ? Que tu t’en tirerais comme ça ? »
Maîtresse. Le mot, que j’entends dans sa bouche pour la première fois, suffit à me faire jouir. Humiliée, les fesses rougies en direct, je sais maintenant que je leur appartiens.
© Miss Kat


Jamais sans ma cam – Part 3
Jamais sans ma cam
3ème Partie
Même si le plus souvent, il tient la caméra, c’elle qui dirige. On perçoit en elle la dominatrice qui s’ignore. Elle rit en voyant les tenues de cuirs et les cravaches sur les sites spécialisés, mais je la sens tout à fait capable de les essayer et de les apprécier. Devant moi, elle ne s’autorise jamais à perdre le contrôle. Elle veut à tout prix rester maîtresse du jeu. Mais, plus d’une fois, je l’ai vue jouir en me regardant prendre mon pied.
La caméra m’a fait passer un nouveau cap dans la soumission : Nous sommes inscrits sur un site de rencontres furtives avec des inconnus, les « quickies ». Il filme ces entrevues, durant lesquelles elle m’offre. La règle est simple : nous nous présentons comme un trio formé d’un couple et d’un jouet. Elle me présente « sous toutes les coutures coquines» : retrousse ma jupe, montre mes bas ou défait les boutons de mon décollette. Je dois rester souriante, limite aguicheuse. Si je plais à notre inconnu, elle m’accompagne dans la voiture ou la chambre d’hôtel. Le plus souvent, je me fais baiser sous ses yeux. Il n’est pas rare qu’elle m’indique dans quelle position elle souhaite que je me fasse prendre. Elle ne participe que si elle le souhaite. La caméra n’est jamais loin. Dubitative et un peu intimidée au début, j’étais surtout mal à l’aise parce que cela me rappelait mon arrivée à Paris. J’ai très vite réalisé combien il était excitant de se faire prendre devant mes amants. Nos vidéos sur YouTube ont un tel succès que nous envisageons de créer notre propre site.
Cette annonce nous a également permis de pousser au maximum le jeu de la femme-objet : un soir, un organisateur de soirées libertines nous a contactés car il cherchait une « attraction » pour divertir ses invités. J’ai vu leurs yeux briller : Dix minutes plus tard, nous étions partis.
Nous sommes arrivés avant le début des festivités, puisque je faisais partie de la mise en scène. Le maître de cérémonie a demandé s’il pouvait me baiser avant de commencer. Elle a souri et j’ai répondu j’en serai ravie si nous pouvions filmer. Une fois la caméra allumée, je lui ai offert un strip-tease, ce qui me permit d’admirer son membre de belle taille. Elle est alors intervenue très poliment : Pouvait-elle me « préparer » avant que je ne reçoive ce gourdin ? En retour, bien sûr, je le ferai durcir dans ma bouche. Notre hôte était comblé et moi aussi. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle me sentit frémissante, signe annonciateur d’un orgasme chez moi. Quand la queue imposante de notre nouvel ami m’a investie, je me suis contractée tout autour. J’ai eu l’impression de jouir tout le temps qu’il m’a baisée.
J’étais en sueur quand ils m’ont attachée à une croix horizontale. Telle que j’étais placée, on pouvait très facilement investir mon con ou mon cul. Mes mains étaient libres de caresser tout ce qui passerait à proximité. Il me suffisait de tourner la tête pour sucer. Les lanières me maintenaient fermement. Les participants ne tardèrent pas à arriver. Il filmait toujours et elle restait à mes côtés pour me « proposer » aux couples qui passaient : « Cette jeune femme est délicieuse et tout à vous si vous le désirez ! Regardez, comme elle réagit dès qu’on l’effleure… » Elle pinçait mes tétons ou agaçait mon bouton juste pour montrer à quel point il était facile de me faire mouiller. Ce soir-là, la situation m’excitait tellement que je coulais avant même que les invités ne me touchent. Mon second amant de la soirée prit un malin plaisir à faire durer les choses. Il adorait être le centre d’attention et se regardait me baiser à cheval sur la croix. Malheureusement pour lui, il était sensiblement moins bien doté que notre hôte : je dus simuler un orgasme bruyant pour qu’il accepte de céder sa place, tandis que mes amants retenaient leur fou rire. Afin d’accélérer les choses, elle choisit de proposer ses services aux dames tandis que leurs hommes me prendraient selon leurs envies. Il ne savait plus laquelle des deux filmer ! La soirée fut intense et le film très plaisant à regarder.
© Miss Kat


Jamais sans ma cam – Part. 2
Jamais sans ma cam
2ème Partie
Devant la caméra, nous avons revisité pas mal de clichés : plan à 3, bien sûr, mais aussi, cuir, latex (pour elle), fessée et coup de cravache (pour moi). Du déguisement de soubrette à celui d’infirmière, toujours sans culotte, nous avons testé les scénarii les plus tordus d’Esparbec, maître de la littérature pornographique.
Pour notre première vidéo en ligne, ils m’ont mise au défi d’utiliser une courge comme gode. Le légume que nous avions acheté le matin même au marché, avait la forme d’un sexe en érection, mais une taille démesurée. « C’est bien plus amusant qu’un concombre. », m’a-t-il assuré le plus sérieusement du monde. Plus impressionnant surtout ! Elle regardait. Je crois que c’est elle qui a eu l’idée. Elle s’est occupée de moi : sa langue et ses doigts ont fouillé mon sexe un long moment pour le rendre le plus gourmand possible. Elle m’écartait les cuisses à deux mains lorsqu’il a approché l’énorme cucurbitacée de mes lèvres intimes. Rien n’a été coupé au montage : ni mes gémissements craintifs du début, ni mes cris de jouissance lorsqu’ils jouèrent à bouger ce membre 100 % bio que j’avais englouti centimètre par centimètre. Le film a fait un buzz. Le premier d’une longue série.
Par la suite, nous avons acheté plusieurs sextoys, tous testés devant l’objectif. Nous les choisissons pour leur aspect à la fois inattendu et inoffensif. Le gode « Lapin » nous a déçus, car les oreilles, sensées stimuler le clitoris, n’étaient pas assez efficaces. L’œuf vibrant nous a surpris, puis ravis, surtout quand il l’a essayé sur lui. Il est rare qu’il se prête au jeu, mais quand c’est le cas, voir le plaisir se dessiner sur son visage me rend dingue. J’adore le canard vibrant, mais elle ne le trouve pas assez puissant. En revanche, elle aime beaucoup le gode avec télécommande, surtout depuis qu’elle l’a utilisé sur moi à la fac : ce jour-là, mon tanga était tellement humide que je n’ai pas pu me retenir de me caresser. L’amphi était bondé ! Elle m’a filmée avec son smartphone. Après la mise en ligne de cette vidéo, certains étudiants m’ont regardée différemment…
Mon jouet préféré est un stimulateur clitoridien avec plusieurs modes de stimulation. Ce toys, discret comme un briquet cache bien son jeu : Positionné à même le clito, il provoque un orgasme instantané. Utilisé de manière plus subtile, cela tourne à la douce torture… Lorsque nous l’avons acheté, je savais que j’y passerai, mais je pensais qu’ils attendraient que nous soyons à la maison. J’oubliais qu’ils adoraient jouer en plein air. Nous flânions dans le quartier du Marais, lorsqu’elle lui a indiqué une petite ruelle. J’ai feint la surprise lorsqu’elle m’a demandé de relever ma jupe en pleine rue. Il a déclenché la caméra de son portable tandis qu’elle effleurait mon string du bout des ongles. Les yeux fermés, je tâchais de faire abstraction du monde extérieur. Elle a baissé mon string. Je sentais la pierre qui frottait contre mon cul. L’élastique entravait mes chevilles et je me demandais comment j’allais m’en dépêtrer si quelqu’un arrivait. J’ai entendu la vibration avant de la sentir. La sensation m’a d’abord dérangée. Le mouvement malmenait mon clito, habitué à plus d’égards. Elle le voyait bien, mais ne relâchait pas la pression sur mon bouton. Ce n’était plus une simple gène, mais une brûlure de plus en plus vive. Les larmes me montaient aux yeux. J’allais la supplier d’arrêter quand je fus secouée par un orgasme violent. Il filmait tout : mon ventre qui palpitait, mon sexe qui coulait et mes genoux qui tremblaient. Je me mordais les lèvres pour ne pas attirer l’attention, mais c’était inutile : notre petit show avait trouvé son public. Nous avons quitté la ruelle entourés de sourires complices.
© Miss Kat


Jamais sans ma cam
Jamais sans ma cam
1ère partie
J’ai passé mon adolescence à mater en douce les revues pornos que mon père cachait sous son lit ou à surfer sur des sites interdits aux mineurs. Hélas, je viens d’une petite ville où on est vite étiquetée « salope » si on collectionne les petits copains. Je ne laissais donc rien paraître de mes envies, qui pourtant grandissaient avec moi.
Quand il y a deux ans, j’ai enfin déménagé à Paris pour mes études, j’étais folle de joie : enfin la liberté, les rencontres, la vraie vie ! J’ai vite déchanté: je croisais beaucoup de monde à la fac, mais n’arrivais pas à aborder les gens. J’avais peur qu’on me trouve trop “provinciale” ou pire, trop bizarre: obsédée, décalée, bref, différente. Après plusieurs soirées passées à me caresser toute seule devant mon ordinateur, j’ai posté une petite annonce sur un site libertin. J’avais besoin de « contacts » et je m’étais convaincue que j’y trouverais des gens intéressants.
Le retour à la réalité a été dur : j’ai croisé des beaufs célibataires, des mecs charmants mais mariés, des beaufs mariés… J’ai également compris que mon « appétit » leur faisait peur : après tant de mois de frustration, je comptais bien me lâcher : cela me faisait oublier toute prudence et toute retenue. Je m’abandonnais bien trop facilement à quiconque voulait me donner du plaisir. Je ne le savais pas encore, mais je cherchais à être prise en main… Aucun de ces hommes n’avait la carrure pour cela.
Un soir, un de mes nouveaux « amis » m’a proposé de m’emmener en club échangiste. J’ai ouvert de grands yeux. Un peu intimidée en passant la porte, j’ai très vite été repérée. Un vrai pot de miel: hommes seuls, couples tous voulaient me toucher, m’embrasser, me fouiller. J’étais enfin comblée.
Cependant, mes contacts restaient très éphémères et sans réel intérêt. J’avais apprécié ce moment en club, mais je ne me voyais pas y retourner mal accompagnée. J’étais de plus en plus seule. Bref, je commençais à désespérer quand ils ont répondu à l’annonce.
Ils m’ont proposé de nous rencontrer à la fac, où ils étudiaient aussi. Un couple d’étudiants libertins, je n’en espérais pas tant ! Nous avons très vite sympathisé. Ensemble depuis 5 ans, Il est photographe, elle est graphiste. Stables, gentils, prévenants, ils étaient tous les deux dotés d’un solide sens de l’humour et, j’allais le découvrir, d’un sérieux goût du risque. Mon côté « novice » leur a tout de suite plu. J’avais enfin des amis de mon âge, mais surtout, nous formions un trio torride.
Pour me faire « découvrir », l’université, nous avons « testé » l’acoustique de tous les amphis, le confort des salles de cours… Nous avons joui partout où cela était possible. Au bout de quelques semaines, je connaissais tous les recoins de l’établissement. Nous étions relativement discrets, mais j’ai vite remarqué qu’ils adoraient m’exhiber et filmer nos jeux : Ils avaient un rapport particulier à l’image, jusque dans leur lit. La caméra faisait partie de leur univers érotique. Je suis devenue leur modèle et surtout leur jouet.
Nous sommes devenus tellement inséparables que j’ai fini par emménager chez eux. Cette nouvelle proximité m’a permis de comprendre que j’avais trouvé ce que je cherchais : je leur suis totalement soumise et en contrepartie, ils me donnent un plaisir dingue. Sur YouTube , je suis l’objet d’exhibitions plus perverses les unes que les autres, pour mon plus grand bonheur.
© Miss Kat


Trouble abandon
“Aller jusqu’au bout ce n est pas seulement résister, mais aussi se laisser aller”
Albert Camus
Comme cette femme ?
Comment s’est elle retrouvée dans ce fauteuil, aux mains d’hommes avides ? La connaissent-ils ? Ce n’est pas un siège de club, on l’imagine plutôt dans un salon. Le sien ? Son mari a t il invité des “amis” à dîner ? Sert-elle de dessert ou d’amuse-bouche ? Elle semble court vêtue.
Savait-elle se qui l’attendait ? Sans doute. J’imagine une épouse tentée de faire progresser sa moitié dans son entreprise. Elle est désirable. Elle aime en jouer, mais n’a plus l’occasion de le faire avec lui depuis trop longtemps. Il est stressé : le Comité de Direction, le Codir ne le reconnait pas à sa juste valeur. Ça lui coupe tous ses moyens.
“Invite les à dîner et laisse-moi faire”. Il obéit. Tout est pensé pour le bien être des invités: mets fins, alcools de qualité, ambiance feutrée… Puis la maîtresse de maison annonce le digestif. Elle disparaît un moment. Quand elle revient, elle ne porte plus que des bas sous un voile de tulle: si la tenue les choque, ces hommes de pouvoir sont trop bien élevés pour en faire la remarque. Mal à l’aise, le mari dessert sa cravate… A quoi joue-t-elle ? Sans la moindre gène, elle offre des cigares et du cognac en souriant. Puis elle demande à ce qu’on déplace le lourd fauteuil qui se trouve dans le coin de la pièce: elle souffre du dos et souhaite s’y installer pour finir la soirée, s’ils n’y voient pas d’inconvénient. Plusieurs convives ont du mal à lâcher des yeux les seins lourds et les fesses fermes de leur hôte. Tous proposent leur aide, trop vite, sans égard leur collègue, plus transparent qu’une vitre. Elle le remet sur le devant de la scène en lui demandant son concours. Il s’exécute, muet de désir. Pas plus que ses pairs, il ne connait cette femme. Mais comme eux, il bande pour elle.
Elle s’installe, les fesses nues à même le cuir. Telle une chatte, elle imprime la marque de son corps en frottant son dos contre la matière douce. Sûre de son effet, elle sourit, ferme les yeux et écarte les cuisses.
Combien de temps a t il fallu pour qu’elle se retrouve dans cette position ? Pour que six mains fassent tomber le dernier bouclier de tissu et s’emparent enfin de son corps ? Peu, à n’en pas douter. Très peu.
© Miss Kat


L’interview révélatrice
Après avoir lu un excellent article de l’ex actrice de X Celine Tran, sur la relation entre sexe et douleur, j’ai eu envie d’écrire un texte sur ce sujet, tellement incompréhensible pour ceux qui ne l’ont jamais vécu.
C’est d’ailleurs parce que j’en avais marre qu’on me pose tout le temps la question : “Mais comment as-tu pu supporter ça ?” que j’ai écrit la nouvelle qui suit.
C’est un autre texte (la manifestation) qui a été retenu pour le recueil “Osez 20 histoires de SM” mais j’aime beaucoup cette nouvelle. J’ai donc enfin trouvé l’occasion de la partager avec vous. Dites-moi ce que vous en pensez, surtout !
L’interview révélatrice
« Parlez-nous de vos expériences coquines et de vos goûts. Répondez à nos questions, sans tabou. »
Même si cela m’a paru amusant de répondre à cette invitation publiée sur un forum, je sens tout de suite que le courant ne passera pas entre moi et la « journaliste » qui s’assoit en face de moi dans ce café parisien où nous nous sommes donné rendez-vous. Elle me dit s’appeler Mélissa, mais je peux l’appeler Mel, et semble très préoccupée par une mèche de cheveux artistiquement placée pour qu’elle lui retombe dans les yeux. Elle fait la bise au serveur, qui me détaille des pieds à la tête avant de prendre ma commande. Je n’aime pas ces endroits trop tendances où la musique est trop forte et la lumière artificielle.
Dans mon mail de réponse, je lui avais dit aimer les jeux de soumission domination. Je ne dois pas avoir le look de la maîtresse SM, car dès que ses yeux remplis de pitié et de commisération se sont posés sur moi, j’ai compris que l’entretien allait tourner autour d’une seule interrogation : « Mais comment a-t-elle pu accepter ça? »
Elle sort un crayon et un bloc puis me propose de répondre à quatre questions, qu’elle a préparées à l’avance. Elle m’avoue ne pas procéder comme ça d’habitude, mais elle remplace sa collègue de la rubrique « sexo ». Son truc à elle, c’est la mode.
D’accord… Une fashonista interviewe une soumise. Ça risque d’être drôle.
Comment peut-on appartenir à un homme ?
Comment pourrais-je vous expliquer pour quelles raisons je lui ai appartenu ? Ça ne s’explique pas. Ni sur un divan, ni dans un café. Vous pouvez me dire que j’étais jeune, qu’il a profité de moi, qu’il en a abusé même. Je n’ai pas besoin d’excuse. J’ai ravalé puis vomi la honte qu’on a voulu que je ressente. Est-il socialement plus correct pour une jeune femme de se dire « aveuglément amoureuse » pour justifier du fait que son amant la corrige et qu’elle aime ça ?
J’aimais sentir son regard peser sur le mien. L’agacement, puis la colère qui dessinent un orage sur son visage, la lueur qui s’allume dans ses yeux… Tous ces signes aussi incontournables pour nous qu’indéchiffrables pour les autres.
J’aimais aussi me rendre insupportable, le titiller à la limite du raisonnable, minauder, faire la fière, le snober. Il restait stoïque jusqu’à ce que je comprenne que cette fois, j’étais allée trop loin. Un sourire froid me coupait dans mes gamineries. Nous plongions alors dans un silence qu’il entretenait, en savourant la tension qui montait, dans la voiture tandis que des paysages de plus en plus denses s’étalaient devant nous. Il arrêtait le moteur, le plus souvent sans savoir où il nous emmenait. Tout ce temps, j’ai eu en lui une confiance totale. Jamais je n’ai envisagé qu’une mésaventure autre que celle de me retrouver les fesses nues et bouillantes sous ses mains, pouvait arriver. Je crois n’avoir même jamais songé qu’on pouvait nous surprendre. Même à portée de voix des passants près du lac du Bois de Vincennes, si je n’ai pas voulu crier, c’était pour lui montrer qu’il ne m’impressionnait pas.
Premier tête à tête, il y a des siècles, en forêt déjà. Je parle, je papote, je babille… Impressionnée par cet homme, non par son âge, mais par le fait qu’il est là, alors que j’en suis sûre, il a surement autre chose à faire. Mais non : il reste là, il m’écoute, mieux encore, il me fait parler…. Je pourrais vous dire, qu’il avait les yeux verts, tout comme en cherchant bien, encore aujourd’hui, je pourrais lui trouver un petit quelque chose de Brad Pitt… Mais j’ai surtout entendu sa voix après la mienne.
La morale est sauve : j’ai connu la chaleur de ses bras avant de goûter à ses mains. Mais il ne m’a embrassé qu’à la fin d’un trio mémorable, le premier, dont je garde des images d’une sensualité que le temps a sans doute idéalisée.
Des corrections reçues au coin d’un bois, des trios… L’image de la jeune fille abusée vacille. Tant mieux, elle me correspond si peu. La journaliste évite mon regard, visiblement mal à l’aise. Elle tourne consciencieusement sa cuillère dans son café. Je poursuis :
Quand j’ai envie de lui, je me vois culotte aux chevilles sur ses genoux. Je n’imagine pas « faire l’amour » avec lui autrement qu’en lui offrant mon cul couvert de marques. Ce n’est pas son mode de fonctionnement, mais le nôtre. Avec lui, je baisse les yeux, mais pas la tête. Le sourire en coin demeure, et quand je croise son regard, même nue à quatre pattes, même offerte, j’y lis une connivence au-delà du désir.
S’il vous prenait l’envie de me juger, vous qui me prenez pour un monstre de perversion et qui me regarder en oubliant que vous baisez dans la même position chaque samedi soir depuis 15 ans, demandez-vous avant : Comment réagit-il quand vous lui dites : « non » ?
En toute sérénité, je vous réponds qu’il me sourit.
Comment avez-vous supporté de n’être que sa maitresse, si vous l’aimiez ?
J’ai « supporté » de ne pas être la seule femme de sa vie, dites-vous. Pensez-vous qu’il était le seul homme de la mienne ? Je tire aujourd’hui encore une grande fierté de savoir que même en le partageant, je suis unique à ses yeux. Voyez-y toute la vanité du monde, ou un stratagème pour me rassurer, si ça vous amuse. Les chemins que nous avons pris ensemble, il ne les a sillonnés qu’avec moi. Je ne suis qu’une aventure dans sa vie, je le revendique. En aucun cas, je ne veux partager son quotidien plus de deux jours. Je ne veux pas des mesquineries de la vie ordinaire avec lui. Une fessée devant une feuille d’impôts tient du blasphème. Je cultive mon statut de maîtresse, il me protège de celui d’épouse.
Le mot « avilissant » passe sur les lèvres de Melissa tandis qu’elle griffonne quelques notes. Une faible parade à une gêne quasi tangible. Elle m’énerve ! Impression de parler à un stéréotype qui voudrait me faire rentrer dans des cases. Je continue, largement ironique :
Avilie, salie, dégradée, quand ce n’est pas en plus, à mon insu, mais que ne m’a-t-il pas fait ! Pire encore, j’en redemande ! Ce que vous nommez « saleté » se nettoie à l’eau et au savon. Dégradée ? Aux yeux de qui ? Si c’est aux vôtres, alors il n’est pas encore allé assez loin, puisque vous me regardez encore. A mes yeux, il ne m’a dégradée que lorsqu’il m’a oubliée. En sa compagnie, j’étais fière, et je le sus plus encore aujourd’hui, mesurant le chemin parcouru.
Avilir… « Rendre méprisable, déshonorer ». Quelques claques sur les fesses ne m’ont jamais rendue méprisable, encore moins déshonorée. Par contre, elles m’ont rendue plus forte, ne serait-ce que parce que, pendant que je vous parle, je peux vous imaginer à ma place, et en rire.
Peut-être ressentez-vous le besoin certains soirs, d’un verre d’alcool fort ou d’une taffe, ou peut-être prenez-vous le comprimé miracle qui vous fera dormir d’un sommeil sans rêve. J’ai choisi la sexualité, le cul, l’orgasme pour décompresser. Il m’est arrivé, il m’arrivera encore, de passer la porte d’un club échangiste comme une droguée en manque. J’en ressors la tête à l’envers, courbaturée et un peu saoule, de toutes ses mains qui m’ont palpée, griffée, bref dépouillée, permis de déconnecter, deux heures au moins du monde réel.
Je n’ai pas oublié la première fois où on m’a ouvert la porte. L’œil dubitatif du patron, devant ma tenue : jeans, sous pull, baskets… « Vous savez où vous rentrez ? Oui. En plein après-midi, il n’y avait que des hommes au bar, plus poches de la cinquantaine que de la vingtaine, pas très beaux, même sous un éclairage indirect. Ça ne m’a pas fait fuir. Un homme m’a adressé la parole. Je lui ai juste dit que c’était la première fois que je venais, puis nous sommes descendus sur la piste de danse, entourée de lits et de banquettes. Je me faisais l’effet d’être un pot de miel. Le peu d’habitués présents se collaient à moi et m’entrainaient comme une cohue dans le métro, vers un matelas disponible.
J’ai le souvenir d’avoir été assise, le sexe offert. Un homme dont je n’ai même pas vu le visage, a enfoui sa tête entre mes cuisses et m’a amenée à la jouissance avec sa langue. Pendant ce temps, des mains faisaient durcir mes seins, des bouches les mordaient. Au moment de jouir, je me souviens très bien du gérant venu me murmurer « tu ne fais que ce dont tu as envie, ici. » C’est cette phrase qui m’a permis de lâcher prise et de m’abandonner au plaisir.
J’y suis retournée par la suite, seule ou accompagnée. Récemment, avec un ami qui partage mes envies plurielles : Il voulait me voir prise par un autre homme, je voulais sentir d’autres sexes que le sien. Mon seul regret, est qu’il ait joué le jeu d’une histoire sans parole : l’homme est entré, a attendu un signe d’approbation, puis m’a ouverte et s’est fondu en moi. J’aurai voulu qu’il m’offre. Il m’a manqué cette pointe d’humiliation qui précède l’abandon. Entendre : « mais je vous en prie, elle ne vous dira pas non. » aurait par exemple agréablement pimenté mon délire. De même que sentir des mains connues présenter mes recoins les plus intimes à une queue inconnue, n’aurait sans doute que renforcé mon orgasme.
Vous aimez rester passive et obéir ?
Et vous ? Aimez-vous rester sur le dos, cuisses écartées et regarder le plafond ?
Elle est choquée : elle cligne des yeux, le rouge lui monte aux joues, tandis que je surmonte mon agacement en demandant un verre d’eau. Avec le ton sentencieux d’une maîtresse d’école, j’explique :
Dans certains jeux, j’aime qu’on ne me demande pas mon avis. J’adore la sensation d’abandon que procure le fait de se laisser guider. Un vrai don de soi. Il n’est pas question d’obéissance aveugle mais plutôt de théâtre. Je rentre dans un personnage. Je fais ce qu’on me dit, non pour faire plaisir à l’autre mais pour qu’il m’amène où il veut nous amener.
J’ai toute ma tête et tout mon libre arbitre, quand j’attends, nue, attachée les mains dans le dos, qu’il me prenne. Le plaisir qui irradie mon ventre n’est pas feint et c’est bien moi qui lui donne le rythme de mon plaisir quand je m’agite sur son membre.
Ses yeux brillent. Se pourrait-il qu’elle entende enfin ce que je lui dis ?
Vous considérez-vous comme une femme soumise ?
Cette question-là, il fallait que vous la posiez. Je suis curieuse de voir avec quels autres monstres de foire je vais me retrouver dans votre article.
Je ne me considère ni comme une soumise, ni comme une perverse, mais plutôt comme une jouisseuse. Mon terme préféré, s’il n’était si galvaudé, est celui de salope, mais je sens que vous ne voudrez pas comprendre…
Je n’aime pas spécialement avoir mal. Je ne demande pas à mon amant de me frapper pour le plaisir de me laisser envoyer à l’hôpital. Pour ça, un bourrin de base porté sur la bouteille suffirait, en plus je n’aurais même pas à demander. Oui, je suis souvent rentrée à la maison avec des bleus sur les fesses. Le souvenir de la douleur existe mais il fait partie de l’histoire.
J’aime être spectatrice d’un plaisir trouble que je n’aurai pas connu si j’avais refusé ses règles. Etre attachée, exhibée, marquée, parfois offerte, traitée comme un jouet, passer de main en main, de queue en queue ou de bouche en bouche, j’aime tout cela mais dans la vie courante, ce n’est pas moi. Abandonner la maîtrise du jeu, la donner à l’autre, me permet de me concentrer sur moi, de repousser mes limites, mes possibles. J’ai connu des plaisirs inattendus, des orgasmes inavouables pour avoir osé m’aventurer au-delà de ce que vous jugez acceptable.
Je l’avoue, j’aime être l’objet de belles images. Une scène érotique ou pornographique n’a de sens que si elle me donne envie de la regarder et donc, qu’elle me fascine. J’aime être au cœur de scènes hors normes, dans des lieux atypiques, pourquoi pas avec des inconnus. Je me sens belle quand je jouis et si le rouge sur mes fesses attire l’œil d’un spectateur, si cela l’intrigue ou le fait bander, je n’en prends que plus mon pied.
J’arrête de parler. Quelques secondes passent, pendant lesquelles elle semble absente, puis elle sort de sa torpeur en bafouillant. Elle me remercie, rassemble ses papiers, les fait tomber en se levant, visiblement troublée. Apparemment, j’ai touché un point sensible.
« Ça va ?
– Oui, bien sûr. J’ai chaud, c’est tout. Je vous laisse une seconde, je vais me remaquiller.
J’avale une gorgée de café froid en la suivant des yeux. Je n’avais pas remarqué sa tenue: pull moulant, jupe ultra mini, grandes bottes à talons. Elle est jolie, mais elle le sait… Poussée par la curiosité, je la suis jusqu’aux toilettes. Une femme me tient la porte et sort quand je rentre. Il n’y a personne. Une seule porte est fermée. Je n’attends que quelques secondes avant de voir sortir Mélissa, mais une Mélissa bien différente de celle que je viens de quitter : Elle n’est plus rouge, mais écarlate, haletante et complétement débraillée. Son pull est aux trois quart relevé et lui arrive juste sous la poitrine. Sa jupe est remontée et laisse voir des dim up et un soupçon de lingerie noire. Elle serait juste négligée, si elle ne tenait pas un vibromasseur rose dans la main. Elle se fige en me voyant et referme prestement sa main sur l’objet en forme d’œuf. J’imagine qu’elle ne m’a pas entendu rentrer et a dû attendre de se croire seule pour sortir se refaire une beauté après un petit plaisir solitaire.
Melissa semble perdue. Je souris et pose un doigt sur mes lèvres. Il semble que notre entretien l’ait émue plus qu’elle ne veut l’admettre. Je la pousse contre le mur. Nous avons peu de temps, n’importe qui peut rentrer à n’importe quel moment. Elle pousse un gémissement, mais écarte les cuisses avant même que je ne lui en donne l’ordre. J’agrippe sa lingerie fine à pleine paume et plante mes ongles dans la chair tiède de son pubis Elle gémit plus fort. J’arrache sa culotte et la laisse tomber sur ses chevilles.
«Retourne-toi. »
Elle a de très jolies fesses. J’observe avec joie qu’elle a l’air de se moquer complétement de l’endroit où elle se trouve. Elle remonte sa jupe et se cambre, jambes bien droites. Je suis sûre qu’elle sait combien elle est désirable. Je ne suis pas la seule à être sensible aux belles images.
Une première griffure lui lacère le cul. Elle se mord les lèvres pour ne pas crier. Je veux la marquer, lui faire ressentir ce que je lui ai raconté.
« Envie de jouer les soumises, chérie ? »
Elle hoche la tête. Je passe la main entre ses cuisses et la découvre trempée. Une claque, puis deux, puis dix lui rougissent les fesses. Je baisse sa jupe sur la chair chaude et lui murmure que si elle est d’accord, je la ferai jouir comme jamais, mais que pour cela il faut qu’elle m’obéisse. Elle ne sait murmurer qu’une réponse :
« Oui, oui, oui… »
Nous avons passé une nuit torride dont ni l’une ni l’autre ne sommes ressorties indemnes. Mélissa et moi nous voyons régulièrement. Elle m’a avoué récemment avoir compris plus de choses après l’interview que pendant. Elle m’a également confessé ne pas avoir été très attentive au début, tellement elle avait de préjugés sur les jeux de soumissions domination, sans les avoir jamais pratiqués elle-même. Cet aveu lui a valu une correction qu’elle n’est pas prête d’oublier.
