Cédric, caundauliste mais pas seulement
1ère partie
La première fois que j’ai expérimenté le pouvoir du sexe, c’était pour obtenir mon partiel de Sciences Economiques. Je n’excellais pas dans cette matière mais le prof roulait des yeux chaque fois qu’il me voyait en jupe. Pour l’examen, je ne portais pas de dessous. Je me suis installée dans son champ de vision et l’ai laissé me mater pendant 3 heures. Ma copie blanche m’a valu un seize sur vingt. J’ai pris l’habitude de ne plus porter de culotte.
A l’origine, j’étais blonde platine. Mais quand j’ai commencé à gravir les échelons professionnellement, ma première démarche a été de me faire teindre en brune et de me couper les cheveux très courts. Juste pour faire disparaître la Bimbo que tout le monde imaginait en me voyant.
Je me souviens très bien du premier amant qui m’a vue après mon passage chez le coiffeur. Cédric et moi nous étions rencontrés en soirée. Je venais à peine d’ôter ma jupe quand il a dit :
« Tu devrais harmoniser la couleur de ta toison. »
Le commentaire m’a surprise et m’est resté en tête pendant qu’il me prenait, sans réel talent. Je l’ai laissé partir un peu déçue. J’ai été très surprise quand Il est repassé chez moi le lendemain, avec un kit de teinture. Je n’ai pas su quoi répondre lorsqu’il m’a demandé, les yeux baissés, s’il pouvait « faire de moi une brune intégrale ». L’idée me plaisait. J’ai donc accepté, à condition qu’il me dise quel plaisir il en tirerait :
« Je voudrais te lécher avant et après. »
Ce jour-là, j’ai découvert que Cédric léchait divinement bien et qu’il était d’une nature très obéissante. Il est le seul à s’occuper de ma teinture et, au gré de mes envies, de mon rasage intime. Cédric est candauliste. Il aime que je sois nue quand nous nous voyons. ne me pénètre jamais, mais a le droit à tout le reste.
Une autre de ses missions est de me préparer pour d’autres hommes. Il adore ça.
Il y a peu, un de mes amants a absolument voulu me sodomiser. Particulièrement bien doté par la nature, il m’a un peu effrayée. J’en ai parlé à Cédric, qui m’a promis de réfléchir à la question. Quelques jours plus tard, alors que j’étais nue devant lui, il a sorti de son sac un plug anal et m’a demandé la permission de le placer. Lors de ces séances de préparation, Cédric prend les commandes. Je ne lui refuse rien. Je lui ai tendu mon cul, un peu inquiète. Comme à son habitude il a agi avec une grande douceur. Nous étions en début d’après-midi et j’avais rendez-vous le soir même : il m’a demandé de garder l’objet en moi en vaquant à mes occupations, nue, comme si de rien n’était. Je devais venir le voir si je ressentais « une sensation particulière » ou que j’avais envie d’aller aux toilettes. La situation était assez humiliante. Je découvrais un Cédric que je ne connaissais pas, avec dans les yeux une lueur perverse, presque dominatrice.
Petit à petit, je me suis habituée à l’objet. La douleur et l’inconfort ont rapidement laissé place à autre chose. Le plug ne se faisait pas oublié, loin de là, mais je commençais à percevoir ce que Cédric entendait par « une sensation particulière ». J’ai dû ravaler ma honte lorsqu’il m’a ôté le plug pour que je puisse soulager un besoin naturel. Quand il l’a remis, j’ai remarqué que la sensation avait changé : mon cul réclamait, j’avais envie qu’on me remplisse. Cédric parut remarquer mon trouble mais ne fit pas de commentaire.
Il m’a laissée le plug encore une demie heure, puis m’a demandée de le rejoindre, afin qu’il puisse voir « où en était ma préparation. » J’avais le rouge aux joues, car je mouillais comme une folle et je résistais depuis déjà plusieurs minutes à l’envie de tout arrêter pour me caresser.
Il n’a pas retiré le plug, mais a passé la main entre mes cuisses :
« Tu es imbibée… »
Du plat de la main, il a barbouillé mon cul de mouille, avant de le claquer bruyamment. J’ai répondu par un gémissement. Il s’est ensuite agenouillé pour laper mon jus. Je dégoulinais sur son menton, tandis que sa langue experte me fouillait. Il aspirait mon clitoris, le maltraitait, enfouissait sa langue entre mes lèvres… Tout cela ne pouvait évidemment pas me suffire. J’avais la conviction que n’importe qui aurait pu me baiser. Je ne demandais qu’à branler, sucer, pour mieux écarter les cuisses.
Une ultime claque sur les fesses m’a sortie de ma torpeur. J’ai laissé Cédric m’ôter le plug, persuadée qu’il allait me prendre. Au lieu de cela, il est allé dans la salle de bain, a nettoyé l’objet et m’a apporté mes vêtements :
« Tu as rendez-vous dans trois quarts d’heure. Je pense que ton amant ne voudrait pas que tu sois en retard.
Je suis sortie dans la rue dans un état d’excitation et de frustration à la limite du supportable. Quand mon amant est arrivé, je lui ai demandé de nous réserver une chambre dans un hôtel tout proche. Il s’attendait surement à devoir m’offrir un verre avant pour me convaincre, car j’ai lu une sorte de surprise ravie dans ses yeux. Il n’avait pas oublié ce qu’il m’avait demandé avec tant d’insistance et pelotait mon cul pour me le rappeler. Je lui ai tendu dès que nous avons été seuls. J’ai vécu ce soir-là ma première sodomie, sans aucune douleur et en y prenant beaucoup de plaisir. J’ai senti mon œillet s’assouplir et se resserrer sur cette queue pourtant énorme et quand l’homme s’est mis à bouger en moi, je me suis cambrée pour le recevoir le mieux possible.
J’ai épuisé cet homme. Quand il a débandé, je suis partie. Cédric m’attendait. Il m’a demandé de lui raconter la soirée, sans omettre le moindre détail. J’étais en feu, mon envie de sexe était très loin d’être assouvie. Assis face à moi, il est allé chercher mon con dégoulinant. Il y a enfoncé deux doigts et a commencé à masser mon clito en me demandant de ne surtout pas arrêter de parler. Deux fois, j’ai dû m’interrompre pour jouir en miaulant. Quand je lui ai dit que non, je n’en pouvais plus, qu’il ne pouvait pas continuer car mon sexe était trop sensible, il m’a répondu :
« Va-t-il falloir que je t’attache ? »
J’aurais pu jouir rien qu’en entendant sa voix : plus basse que d’habitude, autoritaire, il me possédait bien plus avec deux doigts et sa voix qu’avec sa queue. Mon sexe était secoué par des vagues de plaisir tellement intenses qu’elles en étaient douloureuses. Lorsqu’enfin, à bout de souffle, j’ai terminé mon récit il a voulu voir mon cul. Sa demande a tenu en trois mots :
« A quatre pattes »
Je tremblais et mes bras me soutenaient à peine. Il a observé mon anus encore béant et mon sexe trempé, sans y toucher, m’obligeant à tenir la position. Une première claque est tombée sans que je m’y attende.
« Compte. »
Sa voix était presque aussi douce que lorsqu’il me demandait la permission de me raser. Mais je ne pouvais que crier.
« Compte ! »
De nouveau cette intonation, autoritaire, qui n’appelait aucune réplique. J’ai égrainé les claques qui me chauffaient le cul. A dix, j’étais bouillante. A vingt, je sentais mon jus couler sur mes cuisses comme les larmes sur mes joues. A trente, je le suppliais de me prendre et jouissais longuement deux doigts de Cédric au fond de mon cul.
© Miss Kat
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Brillant ! Quel talent !
Un récit magnifique !