
Mise en bouche
Je ne sais plus exactement où la soirée avait lieu, ni avec qui je m’y suis rendue. Je me souviens d’un immense salon, uniquement meublé d’une table basse. Sur des coussins posés à même le sol, une dizaine de couples trentenaires se bécotaient en se caressant gentiment. Tout le monde était encore habillé, signe que la soirée n’avait pas encore vraiment commencé quand nous sommes arrivés. Notre hôte, un homme souriant, nous a remis une coupe de champagne en nous invitant à trouver une place.
Quelques minutes plus tard, un chemisier, puis une jupe tombèrent à terre. Ce fut le signal : les cris de plaisir de la jeune femme qui se faisait lécher les seins, furent rapidement noyés dans la douce musique du plaisir.
Avide de belles images, j’avais les yeux partout : une jeune femme s’était assise sur la table basse et se faisait fouiller furieusement: un, deux, puis trois doigts s’insinuèrent en elle, lui arrachant des gémissements de plus en plus rauques. Son partenaire, qui mimait une baise féroce commençait même à titiller son petit trou. Une autre, penchée à angle droit, tendait son cul et suçait un membre raide et de belle taille.
Son acte, pourtant banal dans ce contexte, attira mon attention. La femme ne suçait pas vraiment : elle se faisait baiser la bouche. Ce fut mon premier contact visuel avec lui : sa queue sucée par une autre.
Je ne voyais pas son visage. Il était de dos et j’étais hypnotisée par le spectacle de ce membre. Il l’avait d’abord appuyé sur les lèvres de la femme, jusqu’à les faire s’entrouvrir. Aucune brutalité aucune impatience, mais pas de douceur affectée non plus. Lorsque son sexe s’engouffra dans le chaud tunnel se fut pour y prendre toute la place : les joues de la fille se creusèrent, ses narines frémirent… Il ne fallait plus espérer faire entrer autre chose ! Une main large, aux doigts fins vint se placer sur les cheveux de la demoiselle. Par courtoisie, l’homme lui caressa doucement la tête, avant de resserrer sa prise, pour maintenir en place le chaud conduit dans lequel sa queue allait et venait à un rythme entêtant et régulier. Ses coups de reins prenaient de l’ampleur : il investissait sa bouche comme il l’aurait fait avec son con ou son cul. Sans doute les lui offrirait-elle au cours de la soirée, mais pour l’instant, il était maître de sa bouche. La main de plus en plus fermement campée dans ses cheveux, il accéléra le mouvement, avant de s’extirper brusquement de ses lèvres. Surprise, la jeune femme ne bougea pas, vide, en attente. Son rouge à lèvres avait coulé, mais elle n’en était que plus excitante ainsi, un peu défaite. Il prit sa queue entre ses doigts et la frappa au visage, sans méchanceté. Elle voulut jouer, reprendre possession de son membre, mais il ne la laissa pas faire. Elle pensait le tenir, mais ne décidait de rien.
Il se replaça devant la bouche de la fille et s’y enfonça à nouveau profondément. Je crus même qu’elle allait s’étouffer, mais non, elle gérait admirablement cette colonne de chair envahissante. Il donnait à nouveau le rythme, lui faisant bien comprendre, pour son plus grand plaisir, qu’elle n’était qu’un trou. Sa queue allait et bougeait de plus en plus vite. L’homme se mit à trembler avant de décharger de longues giclées de sperme dans la bouche de la fille. Je ne le vis pas. Elle n’en perdit pas une goutte.
Je n’ai jamais su si je devais mon orgasme à la langue de mon partenaire ou au regard à la fois soumis et fier que cette fille lança à cet homme qui venait de lui jouir dans la gorge.
© Miss Kat
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Tu m’en vois ravie !
j’aime beaucoup l’ambiance…et cette phrase : “Elle pensait le tenir, mais ne décidait de rien.”