
Jamais sans ma cam
4ème partie (suite et fin)
Nous avons instauré de petits rituels lors de nos séances de visionnage. Bien qu’ actrice principale des films que nous tournons, je mouille comme une folle à chaque fois que je me voie. Ce « narcissisme » les fait rire et les excite. Ils exigent donc que je sois en jupe très courte et sans culotte, afin de pouvoir en profiter. Puisqu’ il ne tient pas la caméra, il se charge de me faire jouir : je m’assois sur ses genoux. Au fur et à mesure que les scènes défilent à l’écran, il enfonce ses doigts, ou sa queue dans ma fente humide. Il bouge au même rythme que les images, jusqu’à ce que je jouisse.
En deux ans d’histoire, c’est la première fois que ça arrive : en rentrant des cours cet après-midi, je les ai entendus baiser. C’est curieux quand on y pense : ça aurait pu arriver cent fois, surtout depuis que nous habitons tous les trois. Ses gémissements à elle m’ont accueillie dès l’entrée. La main encore posée sur la poignée, j’ai entendu ce son inimitable qu’elle émet peu avant de jouir. Puis, le bois de la mezzanine qui bouge, comme pour confirmer qu’il se passe bien quelque chose.
Je ne vois rien. Je ne peux qu’imaginer. Mais puisque que je n’entends qu’elle, il a dû glisser sa tête entre ses cuisses. Si elle gémit au point de couvrir le bruit de la porte, c’est qu’elle dégouline déjà. Mais sa respiration n’a pas le rythme saccadé qu’elle prend quand elle se fait mettre. Ses cris très aigus par moment, me font penser qu’il utilise un stimulateur.
En m’approchant de la porte entre ouverte d’où s’échappent des sons de plus en plus forts, je perçois le bruit de la fameuse vibration. Il a perfectionné sa technique depuis l’essai éclair en pleine rue. Il adore s’en servir sur le petit bout de chair qui recouvre le clito et qui s’accommode tellement bien de ce genre de jeux. Il tourne autour, varie les niveaux de pression, n’hésite pas à humecter le toys ou à l’essuyer selon l’effet qu’il recherche… Un véritable expert.
Il lui parle en bougeant sur la mezzanine, ce qui me permet de m’approcher en toute discrétion. Ils ne peuvent pas me voir, mais moi si: l’ordinateur est allumé et j’ai une vue imprenable sur le lit. Et je n’en crois pas mes yeux. Pour une fois, je suis spectatrice et j’en serais presque jalouse :
Elle est pieds et poings liés par des cordelettes de cuir. Ouverte. Offerte à la caméra, à la merci de toute une panoplie de vibros. Soumise. Il s’amuse. Elle est trempée. Son bassin ondule à une vitesse folle, malgré les liens qui l’entravent. Il fait darder son bouton, tourne autour, passe délicatement dessous… Il teste sa résistance. Je ne sais pas comment elle fait : elle subit ce traitement depuis plusieurs minutes ! Il la lape. Il ne fait pas dans la précision, mais cette langue râpeuse doit l’électriser encore un peu plus.
Je ne la lâche pas des yeux. Je ne l’ai jamais vue dans mon rôle et ça me trouble. Le plaisir qui passe sur son visage, elle s’abandonne. Quant à lui, j’avais presque oublié qu’il pouvait être aussi actif : Il la prend fort. Il est entré en elle sans brutalité mais en conquérant, ce qui semble la calmer. Elle savoure la queue de son homme et sa jouissance m’arrive en stéréo : je la vois à l’écran et je l’entends à moins d’un mètre. Mieux, je la vis avec eux : J’ai vécu cette scène si souvent que je le sens presque en moi. Ma main a déjà glissé sous ma jupe. Mon clito se dérobe jusqu’à ce que je le pince. Je ne cherche pas la montée du plaisir mais un soulagement immédiat. L’orgasme me plie en deux sans que je pense à retenir mon cri.
Ils m’ont entendue et se précipite dans le salon. Je n’ai eu ni le temps ni la force de bouger. La caméra filme le lit vide, tandis qu’ils me regardent avec un sourire gourmand. Elle s’approche de moi et me murmure à l’oreille « on dirait que notre poupée a joui sans nous ? » Je sens ses ongles dans mon cou, à la limite de la griffure. C’est bon. « Chéri, je crois que nous n’avons jamais fessé cette petite vicieuse… Je suis sûre que notre public adorera ça ! » Il file chercher la caméra. Elle prend ma place, et d’une main ferme, me bascule sur ses genoux. Elle enlève ma culotte que je n’avais même pas baissée, tant j’étais pressée de jouir. Elle approche le bout de tissu de mon nez : « Tu sens ta mouille, petite débauchée ? Elle est loin notre petite novice, hein ?» Elle m’enfonce le morceau de tissu dans la bouche. J’entends à peine le déclenchement de la caméra tellement elle claque fort. Elle continue à me parler, d’une voix tendue : « Alors on mate sa maîtresse sans permission maintenant ? Qu’est-ce que tu croyais ? Que tu t’en tirerais comme ça ? »
Maîtresse. Le mot, que j’entends dans sa bouche pour la première fois, suffit à me faire jouir. Humiliée, les fesses rougies en direct, je sais maintenant que je leur appartiens.
© Miss Kat

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Egalement auteur de nouvelles érotiques, j’ai beaucoup apprécié ce récit de l’initiation progressive d’une nympho vers une soumission totale à ses maîtres !
Bravo !
J’ai beaucoup aimé cette nouvelle ! L’étudiante qui réalise au fil du temps sa nature soumise et exhibitionniste, avec ce couple qui l’initie de façon crescendo ! Super parcours…. et belle mise en bouche, qui appelle une suite ! Les expériences coquines d’une soumise heureuse de l’être 🙂