Les petits fours
Un traiteur chic que j’aime particulièrement a ouvert une boutique à Paris. Elle est située à proximité de l’appartement de Caroline et Alain, un couple libertin avec qui j’ai souvent joué. Comme je n’aime pas arriver les mains vides, je passais souvent acheter des petits fours avant de monter les rejoindre. Si ces petits gâteaux valent la peine, je dois bien reconnaître que le personnel est infect : condescendants, mal aimable… Ce jour de juillet, pourtant, les vendeurs auraient été très surpris s’ils m’avaient mieux regardée.
Caroline est une vraie nympho : Avec Alain, ils se rendent en club plusieurs fois par semaine, organisent des orgies chez eux et participent à au moins une croisière libertine par an. Je les ai rencontrés sur un site libertin alors qu’ils recherchaient une camarade de jeux pour elle. Lui aimait regarder et ne rechignait pas à participer quand on l’y invitait. Leur grand fantasme était de disposer d’une femme – objet, le temps d’un jeu. J’étais dans un trip exhibitionniste et soumise : Nous nous sommes trouvés.
Nous jouions ensemble depuis quelques semaines, quand Alain m’a contactée sur mon portable : « Je voudrais faire une surprise à Caroline et j’ai besoin de toi pour cela. » Il souhaitait m’offrir à sa femme pour l’après-midi. L’originalité du jeu tenait au « paquet cadeau » : je ne devais être vêtue que de mon manteau. Excitée, je balayais les problèmes techniques qui ne manqueraient pas de se poser, et acceptais avec enthousiasme.
Nous étions en plein mois de juillet. J’habitais assez loin de chez eux et ne me voyais pas traverser une partie de l’Ile de France nue sous ma veste : j’avais donc tous mes vêtements en partant de chez moi. Ce n’est qu’une fois arrivée à la Défense que je me déshabillai complètement dans les toilettes. J’étais déjà moins sûre de moi : mon imperméable s’avéra bien plus court que je ne le pensais. Il m’arrivait difficilement à mi cuisses. En sortant dans la rue ainsi, je me dis que les trois stations qu’il me restait à parcourir allaient être sportives. J’avais envie de courir : je me forçais à marcher à petits pas. Je gardais les bras serrés le long du corps pour éviter à mon imperméable de s’ouvrir au moindre coup de vent. Dans le métro, je suis restée debout. Malgré cela, l’été, la chaleur et l’incongruité de la situation m’émoustillaient et je n’avais pas perdu mes bonnes manières : habillée ou pas, je tenais à arriver avec des mignardises. Je fis mon choix du bout des yeux en tenant le tissu d’une main. J’étais fébrile au moment de payer : entre le porte-monnaie à trouver dans mon sac, le paquet à prendre sans le renverser et mon imperméable, je craignais plus que tout, les derniers mètres à l’air libre. On m’a observée, mais je pense que cela était plus dû à ma gêne visible qu’à un quelconque bout de peau dénudé. Seule dans l’ascenseur, je respirai enfin.
Je sonnai chez eux à l’heure pile. Après avoir déposé deux bises sur les joues de mes hôtes, je posai mon paquet et pus enfin retirer mon imperméable, sous le regard médusé de Caroline. J’avais réussi mon entrée !
Alain me félicita pour ma ponctualité. Entièrement nue, je m’assis devant l’assiette de petits fours et leur racontai mon périple. Les yeux brillants, Caroline m’avoua qu’elle aurait adoré être à ma place. Habitué à ce genre de déclaration, Alain passa négligemment la main entre les cuisses de sa femme : « elle mouille rien que d’y penser ! ». Je répondis que je ne voulais surtout pas qu’elle tache le fauteuil sur lequel elle était assise et je me glissai entre ses cuisses. Ce côté « chienne soumise » leur a beaucoup plu. Après un orgasme bruyant, Alain, choisit de m’enculer, tandis que sa femme s’extasiait sur mon enthousiasme et ma docilité.
Ils m’expliquèrent ensuite comment allait se dérouler l’après-midi : Ils devaient recevoir des amis libertins dans le but de finaliser avec eux l’acquisition d’un château en Province, dans lequel ils comptaient organiser des parties fines. Je n’ai jamais su ce qui était vrai dans cette histoire, mais peu importe.
J’allai devoir endosser le rôle de la soubrette, pour lequel Alain avait tout prévu : En moins d’une minute, je troquai ma nudité contre un tablier minimaliste, qui couvrait à peine mon sexe et laissai libre accès à mes fesses. Caroline me prêta des escarpins et un serre-tête. Ma mission serait de servir le thé, tout en acceptant les caresses plus ou moins intrusives des invités. Ensuite, je devrai aller m’allonger sur le canapé. Libre à moi d’occuper mon temps comme il me plaisait. Je devais avant tout être « décorative ».
Les invités, une belle femme de type « grande bourgeoise » habillée trop sexy et son mari un « vieux monsieur » arrivèrent quelques minutes plus tard. Mon personnage produisit une forte impression. On ne savait pas trop quel rôle me donner : étais-je vraiment l’employée de maison ? une call girl ? Caroline mit fin aux doutes en révélant que j’étais une amie joueuse, qui avait accepté de les divertir. Joignant le geste à la parole, elle effleura ma fente et indiqua à tous que la situation devait beaucoup me plaire car j’étais déjà très humide.
Juchée sur des talons trop hauts, j’ai plusieurs fois failli me prendre les pieds dans le tapis. J’étais en transe, à la fois humiliée et très excitée : je vivais « pour de vrai » une scène de film porno: Les messieurs me doigtaient ou me mordillaient les seins pendant que je leur versais du thé. Chacun leur tour, ces messieurs m’ordonnèrent de m’agenouiller pour les sucer pendant qu’ils lisaient des documents importants. Caroline et son amie me proposèrent un petit four si je parvenais à les faire jouir. Je n’ai jamais mis autant d’ardeur à obtenir une mignardise. Ce spectacle émoustilla beaucoup le vieux monsieur, qui me parut plutôt jeune et vigoureux quand il se glissa au fond de mon cul.
Après avoir fait jouir chacun des invités, je suis allée m’allonger sur le canapé. Depuis mon arrivée, je n’avais toujours pas joui. J’étais en feu et tenais à le faire savoir. J’entamais une lente masturbation qui n’eut pour effet que de me chauffer davantage. Cependant, malgré des coups d’œil complices, ils continuaient leurs affaires sans se préoccuper de mon sort.
Finalement Caroline proposa un show pour fêter la conclusion de la vente. J’ignorai de quoi elle parlait mais je dégoulinais tellement que j’étais prête à tout. Elle revint avec un gode ceinture et m’ordonna de me mettre à quatre pattes. Son ton autoritaire me fit chavirer. Alain installa les petits fours restants devant moi au moment où sa femme s’enfonçait en moi. En temps « normal » j’aurai sans doute trouvé ce gode imposant, voire même trop gros pour moi. Pas ce jour-là. J’aurais aussi pu penser que manger des sucreries à quatre pattes avec un gode dans le cul, pouvait paraitre dégradant. En vérité, j’ai joui extrêmement fort et, après avoir fini les petits fours, j’en ai redemandé.
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