Cédric, 2ème partie
Cédric, candauliste mais pas seulement
2ème Partie
Cédric et moi nous voyons régulièrement, mais je ne m’attendais pas à apprendre qu’il était venu jusqu’à’à Londres pour que nous jouions tous les deux. Je suis en déplacement professionnel et ’idée de me laisser aller à ses délires me ravit.
A la réception, un message m’attend: « A ne lire qu’une fois nue ». Je suis déjà bien excitée quand j’en prends enfin connaissance,:
« Ce soir, il faudra te préparer toute seule et d’abord, te rhabiller.
Appelle le service d’étage et dis à la jeune femme que tu attends ta robe. Tu la recevras nue.
Ensuite, tu ne porteras que cette robe.
Tu descendras au bar et tu commanderas un « cocktail libertin ». Le serveur te laissera choisir comment tu veux ta boisson : juste un fond de verre, le verre à moitié plein ou tout le verre.
Plus il remplira le verre, plus tu auras de partenaires.
Je veux te voir soumise, obéissante, docile et gourmande.
Tu ne me verras pas, mais je ne te quitterai pas des yeux.
C. »
Sans prendre le temps d’y réfléchir, je décroche le téléphone et demande ma robe. On frappe à la porte quelques minutes plus tard. J’envisage de passer un peignoir, puis je me souviens que Cédric n’est sans doute pas loin. J’ouvre la porte dans le plus simple appareil.
Dire que lorsque je l’ai rencontré, je pensais que je pouvais faire ce que je voulais de ce jeune homme !
Je tombe nez à nez avec la standardiste de l’hôtel, celle-là même dont le comportement m’a si profondément irritée à mon arrivée : épuisée par une longue journée de travail, je supporte mal d’attendre pour prendre mes messages. L’air niais et les yeux inexpressifs de la jeune femme n’arrangent rien et ne m’évoquent qu’une image, plutôt incongrue : La demoiselle, culotte aux chevilles, à plat ventre sur les genoux du liftier, les fesses rougies par une bonne correction. Je chasse l’idée d’un mouvement de tête et réitère ma demande : Des messages, j’en ai ou pas ? Oui pardon. Elle me tend une enveloppe blanche « Qu’un monsieur gentil a déposé pour vous. » Elle a dit cela en minaudant. Effectivement, elle en mériterait bien une…
Je vois bien qu’elle profite de ce moment humiliant pour moi. Ses yeux me détaillent sans me laisser la moindre chance. Je n’ai même pas le réflexe de cacher mon sexe avec mes mains. A quoi bon ? Je ne sais pas comment réagir. Encore une fois, je sens la présence de Cédric et ne suis pas maitresse du jeu. C’est elle qui rompt le charme: Elle me tend une robe du soir en tulle noir, souple, mais entièrement transparente, décolletée et fendue.
« Tu ne porteras que cette robe. » Je vais faire sensation !
– Voulez-vous que je vous aide à la passer ?, me demande-t-elle dans un français impeccable.
Je fronce les sourcils: Pour qui se prend-elle ? Mais elle me dit :
– Le monsieur m’a demandé d’insister.
Je ne suis pas en position de corriger cette petite insolente, pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque. J’abdique donc et la laisse faire.
La petite garce a volontiers les mains baladeuses : elle passe et repasse sans raison entre mes cuisses. Je laisse échapper un cri de surprise quand elle me pince les seins « pour qu’ils pointent sous la robe. »
Lorsqu’elle juge que je suis prête, elle se recule. Elle a encore un message à me transmettre. Je la vois s’empourprer. Elle doit avoir pour ordre de me regarder droit dans les yeux… Pas si facile, n’est-ce pas chérie ? Pourtant, elle se lance en bredouillant :
– Le monsieur a dit que vous aimiez bien qu’on… Enfin, qu’on vous…
– Oui ?
Elle tombe à genoux.
– Aimeriez-vous que je vous… Prépare pour le reste de la soirée ?
Comment résister à une si charmante attention ? Sans un mot, je pose la main sur la tête de la jeune femme pour qu’elle s’approche. Sa langue se pose sur mon sexe déjà bien humide par sa faute. Autant qu’elle termine ce qu’elle a commencé !
A suivre…
© Miss Kat
Une bonne nouvelle à partager
Même si je me suis déjà réjouie sur Facebook, j’ai le plaisir de vous faire part ici d’une nouvelle publication : je ferai partie du recueil Triolisme, Scènes à trois personnages, à paraître aux Editions Dominique Leroy au printemps 2014.
Je veux bien plus de nouvelles comme celle-ci le lundi matin !
Cette publication me fait d’autant plus plaisir que j’y retrouve beaucoup d’amis auteurs de grands talents: Clarissa Rivière, Julie Derussy, Erik Torrent et Gilles Milo Vacéri. Ian Cecil et Gier font également partie du recueil. J’ai hâte de tous vous lire !
Quelle joie de faire partie des heureux élus quand on sait que Chocolat Cannelle a reçu de nombreux textes ! J’ai peu de temps pour répondre aux différents appels à textes qui circulent en ce moment. Heureusement, plusieurs amis auteurs n’hésitent pas les relayer sur leurs sites. A mon tour de diffuser le prochain appel à textes des éditions Dominique Leroy sur le thème: Rondes et sensuelles.
Cédric
Cédric, caundauliste mais pas seulement
1ère partie
La première fois que j’ai expérimenté le pouvoir du sexe, c’était pour obtenir mon partiel de Sciences Economiques. Je n’excellais pas dans cette matière mais le prof roulait des yeux chaque fois qu’il me voyait en jupe. Pour l’examen, je ne portais pas de dessous. Je me suis installée dans son champ de vision et l’ai laissé me mater pendant 3 heures. Ma copie blanche m’a valu un seize sur vingt. J’ai pris l’habitude de ne plus porter de culotte.
A l’origine, j’étais blonde platine. Mais quand j’ai commencé à gravir les échelons professionnellement, ma première démarche a été de me faire teindre en brune et de me couper les cheveux très courts. Juste pour faire disparaître la Bimbo que tout le monde imaginait en me voyant.
Je me souviens très bien du premier amant qui m’a vue après mon passage chez le coiffeur. Cédric et moi nous étions rencontrés en soirée. Je venais à peine d’ôter ma jupe quand il a dit :
« Tu devrais harmoniser la couleur de ta toison. »
Le commentaire m’a surprise et m’est resté en tête pendant qu’il me prenait, sans réel talent. Je l’ai laissé partir un peu déçue. J’ai été très surprise quand Il est repassé chez moi le lendemain, avec un kit de teinture. Je n’ai pas su quoi répondre lorsqu’il m’a demandé, les yeux baissés, s’il pouvait « faire de moi une brune intégrale ». L’idée me plaisait. J’ai donc accepté, à condition qu’il me dise quel plaisir il en tirerait :
« Je voudrais te lécher avant et après. »
Ce jour-là, j’ai découvert que Cédric léchait divinement bien et qu’il était d’une nature très obéissante. Il est le seul à s’occuper de ma teinture et, au gré de mes envies, de mon rasage intime. Cédric est candauliste. Il aime que je sois nue quand nous nous voyons. ne me pénètre jamais, mais a le droit à tout le reste.
Une autre de ses missions est de me préparer pour d’autres hommes. Il adore ça.
Il y a peu, un de mes amants a absolument voulu me sodomiser. Particulièrement bien doté par la nature, il m’a un peu effrayée. J’en ai parlé à Cédric, qui m’a promis de réfléchir à la question. Quelques jours plus tard, alors que j’étais nue devant lui, il a sorti de son sac un plug anal et m’a demandé la permission de le placer. Lors de ces séances de préparation, Cédric prend les commandes. Je ne lui refuse rien. Je lui ai tendu mon cul, un peu inquiète. Comme à son habitude il a agi avec une grande douceur. Nous étions en début d’après-midi et j’avais rendez-vous le soir même : il m’a demandé de garder l’objet en moi en vaquant à mes occupations, nue, comme si de rien n’était. Je devais venir le voir si je ressentais « une sensation particulière » ou que j’avais envie d’aller aux toilettes. La situation était assez humiliante. Je découvrais un Cédric que je ne connaissais pas, avec dans les yeux une lueur perverse, presque dominatrice.
Petit à petit, je me suis habituée à l’objet. La douleur et l’inconfort ont rapidement laissé place à autre chose. Le plug ne se faisait pas oublié, loin de là, mais je commençais à percevoir ce que Cédric entendait par « une sensation particulière ». J’ai dû ravaler ma honte lorsqu’il m’a ôté le plug pour que je puisse soulager un besoin naturel. Quand il l’a remis, j’ai remarqué que la sensation avait changé : mon cul réclamait, j’avais envie qu’on me remplisse. Cédric parut remarquer mon trouble mais ne fit pas de commentaire.
Il m’a laissée le plug encore une demie heure, puis m’a demandée de le rejoindre, afin qu’il puisse voir « où en était ma préparation. » J’avais le rouge aux joues, car je mouillais comme une folle et je résistais depuis déjà plusieurs minutes à l’envie de tout arrêter pour me caresser.
Il n’a pas retiré le plug, mais a passé la main entre mes cuisses :
« Tu es imbibée… »
Du plat de la main, il a barbouillé mon cul de mouille, avant de le claquer bruyamment. J’ai répondu par un gémissement. Il s’est ensuite agenouillé pour laper mon jus. Je dégoulinais sur son menton, tandis que sa langue experte me fouillait. Il aspirait mon clitoris, le maltraitait, enfouissait sa langue entre mes lèvres… Tout cela ne pouvait évidemment pas me suffire. J’avais la conviction que n’importe qui aurait pu me baiser. Je ne demandais qu’à branler, sucer, pour mieux écarter les cuisses.
Une ultime claque sur les fesses m’a sortie de ma torpeur. J’ai laissé Cédric m’ôter le plug, persuadée qu’il allait me prendre. Au lieu de cela, il est allé dans la salle de bain, a nettoyé l’objet et m’a apporté mes vêtements :
« Tu as rendez-vous dans trois quarts d’heure. Je pense que ton amant ne voudrait pas que tu sois en retard.
Je suis sortie dans la rue dans un état d’excitation et de frustration à la limite du supportable. Quand mon amant est arrivé, je lui ai demandé de nous réserver une chambre dans un hôtel tout proche. Il s’attendait surement à devoir m’offrir un verre avant pour me convaincre, car j’ai lu une sorte de surprise ravie dans ses yeux. Il n’avait pas oublié ce qu’il m’avait demandé avec tant d’insistance et pelotait mon cul pour me le rappeler. Je lui ai tendu dès que nous avons été seuls. J’ai vécu ce soir-là ma première sodomie, sans aucune douleur et en y prenant beaucoup de plaisir. J’ai senti mon œillet s’assouplir et se resserrer sur cette queue pourtant énorme et quand l’homme s’est mis à bouger en moi, je me suis cambrée pour le recevoir le mieux possible.
J’ai épuisé cet homme. Quand il a débandé, je suis partie. Cédric m’attendait. Il m’a demandé de lui raconter la soirée, sans omettre le moindre détail. J’étais en feu, mon envie de sexe était très loin d’être assouvie. Assis face à moi, il est allé chercher mon con dégoulinant. Il y a enfoncé deux doigts et a commencé à masser mon clito en me demandant de ne surtout pas arrêter de parler. Deux fois, j’ai dû m’interrompre pour jouir en miaulant. Quand je lui ai dit que non, je n’en pouvais plus, qu’il ne pouvait pas continuer car mon sexe était trop sensible, il m’a répondu :
« Va-t-il falloir que je t’attache ? »
J’aurais pu jouir rien qu’en entendant sa voix : plus basse que d’habitude, autoritaire, il me possédait bien plus avec deux doigts et sa voix qu’avec sa queue. Mon sexe était secoué par des vagues de plaisir tellement intenses qu’elles en étaient douloureuses. Lorsqu’enfin, à bout de souffle, j’ai terminé mon récit il a voulu voir mon cul. Sa demande a tenu en trois mots :
« A quatre pattes »
Je tremblais et mes bras me soutenaient à peine. Il a observé mon anus encore béant et mon sexe trempé, sans y toucher, m’obligeant à tenir la position. Une première claque est tombée sans que je m’y attende.
« Compte. »
Sa voix était presque aussi douce que lorsqu’il me demandait la permission de me raser. Mais je ne pouvais que crier.
« Compte ! »
De nouveau cette intonation, autoritaire, qui n’appelait aucune réplique. J’ai égrainé les claques qui me chauffaient le cul. A dix, j’étais bouillante. A vingt, je sentais mon jus couler sur mes cuisses comme les larmes sur mes joues. A trente, je le suppliais de me prendre et jouissais longuement deux doigts de Cédric au fond de mon cul.
© Miss Kat
Une photo, une invite, des idées // 3ème visuel
Le dernier visuel de cette première série… Selon vous, à quoi pense t elle ?
Une photo, une invite des idées… 2nd visuel
Et celle-ci, qu’en pensez-vous ?
La preuve que tout peut évoluer
A l’âge que j’ai (mais que je ne dévoilerai point) je ne peux nier avoir regardé les innombrables séries AB Production quand j’étais ado. Pour une raison simple : il était compliqué d’y échapper. Vous ne me croyez pas ? Allez donc voir cette page Wikipédia (il en manque !) A la grande époque Dorothée et AB occupaient jusqu’à 21 heures d’antenne par semaine.
Et puis, pourquoi le nier : en rentrant des cours, pendant le goûter, ça passait bien. C’était « la série débile » d’avant soirée, dont on parlait quand on n’avait rien d’autre à se dire. Parfois même ça provoquait des débats. Non, je déconne !
La télé-réalité n’existait pas encore, et Hélène et ses potes étaient nos Nabila, Loana et autres stars à nous. C’était autrement plus politiquement correct que maintenant (dit la vieille dame). Dans un reportage sur le phénomène AB, j’ai vu que le premier « Merde » n’avait été prononcé que dans la troisième série ! Non, mais allo, quoi !
Depuis le 12 février 2011, TMC diffuse Les Mystères de l’amour, la suite, avec les héros d’Hélène et les garçons, vieux. Récemment, un de mes contacts sur Facebook disait que cela devrait s’appeler Hélène et les garçons font du libertinage ». Pas faux.
Vous vous rappelez peut-être que dans « nos » séries, les jeunes changeaient tous le temps de copains, sans que cela ne semble déranger qui que ce soit. Les pleurs et la rupture faisaient un bon sujet pour une dizaine d’épisodes. Il semblerait que cela n’ait pas vraiment changé 20 ans plus tard. Ils vivent toujours tous ensemble et renouvellent les partenaires en même temps qu’ils multiplient les personnages. Et, c’est merveilleux, tout le monde reste ami avec tout le monde.
Sans être choquée (quand même), lorsque je zappais dessus, je continuais de trouver les dialogues creux et niais. Mais avant-hier, je tombe sur cet article : Nicolas et José couchent ensemble, un buzz pour la série
Ma stupeur est totale. Non ???!!! Un couple de mecs dans la série, pourquoi pas. Mais José (le coureur de jupons !) et Nicolas (l’amoureux chevelu d’Hélène) ! Et bien si. Je vous épargne la vidéo (vous saurez bien où la trouver) mais si vous voulez vous renseigner, Métro vous donne le fin mot de l’histoire.
Pourquoi faire un article là-dessus ? Parce que si une sitcom aussi neuneu issue d’une génération de sitcoms encore plus neuneu peut évoluer, alors tout peut évoluer. Et ça, ça me plait !
Chaki chez Métamorph’Ose
Bonjour à tous,
Une fois n’est pas coutume, je ne vais pas vous parler de mes lectures, mais de mes rencontres. Il m’arrive d’aller me promener à Paris (sans Miss Kat, mais chut !) pour voir mes amis félins. C’est comme ça que j’ai appris que la boutique Métamorphose avait refait son site internet.
Metamorph’Ose en quelques mots:
” A deux pas du Centre Pompidou et du Marais, dans cette rue piétonne chargée d’histoire, Martine a su transformer son magnifique sous-sol voûté en véritable caverne d’Ali Baba, et faire de cette adresse une référence incontournable du « Prêt-à-Oser », du sexy sans vulgarité et du Fétichic.
Vous pourrez compter sur Martine et JP, que certains surnomment « les Méta », pour veiller à ce que votre passage dans leur boutique soit toujours un moment agréable, qu’il débouche ou non sur des achats, et pour vous donner envie de recommander à vos ami(e)s ce lieu un peu magique.”
Ma maîtresse adore. D’ailleurs, la robe qu’elle porte sur la photo ci-dessous vient de chez Métamorph’Ose. Elle vous parait sage ? Ne vous y fiez pas !
MissKat aime tellement la boutique qu’elle lui a inspiré une histoire, La tenue de vos désirs. N’hésitez pas à lui dire ce que vous en pensez.
A bientôt pour de nouvelles critiques,
Chaki, le chat reporter
La première couv’ de Miss Kat
J’ai l’impression de l’avoir attendue toute ma vie…
Mon nom à moi et juste mon nom sur la couverture d’un livre ! (Pardon pour cet égocentrisme forcené, mais c’est trop bon !!!!).
J’avais jusqu’à présent été publiée dans différents recueils, mais je n’avais jamais vu mon nom sur la couverture d’un livre. Ça fait un drôle d’effet, pas désagréable du tout !
L’histoire : Un strip teaseuse va vivre dans la même soirée, sa plus grande peur et son plus grand fantasme.
Cette publication est la preuve qu’on m’a fait confiance. Les éditions L’Ivre Book, plus précisément.
A noter : pour le lancement de la collection L’Ivre des Sens, L’Ivre Book sort également aujourd’hui deux titres de Chocolat Cannelle : Un stage érotique et A voyeur, voyeur et demi.
J’attends bien sûr tous vos commentaires avec impatience !