
Soirée de lancement des Amoureux Libertins
Il m’a fallu tout mon dimanche pour atterrir après cette magnifique soirée…
Un grand merci à tout ceux qui ont pu venir partager avec nous l’aboutissement d’un an de travail. Grâce à vous nous sommes sûrs que ce livre trouvera son public. Encouragements, félicitations, plein de mots qui font chaud au cœur et qui donnent des envies de suite à ce projet. Pour ceux qui n’ont pas pu venir, un après-midi dédicaces aura lieu prochainement dans une librairie parisienne. Je vous indiquerai la date très bientôt.
Un énorme merci également à l’agence Zen@com Conseil qui a assuré toute la direction artistique, à la maison d’édition In Libro Veritas qui nous accompagne et à Pierre, propriétaire du Gingko Art à Pontoise, grâce à qui la soirée a eu lieu dans un cadre magnifique.
Si vous me suivez sur Facebook ou Twitter, vous avez partagé mon émotion quand j’ai vu le livre pour la première fois. Que dire du moment où on m’a demandé ma première dédicace ? Rien ne pouvait me rendre plus heureuse ! Denis et moi avons dédicacé une cinquantaine de livres. C’était d’ailleurs la première fois que je le voyais dessiner : j’ai été très impressionnée !
Que vous dire de plus ? Les images parlent d’elles-mêmes !
Vous souhaitez vous procurer Les Amoureux Libertins ?
- Pour les moins patients, le plus simple est de m’envoyer un message.
- Je mettrai en ligne le lien vers la librairie d’In Libro Veritas dans quelques jours
- Je vous indiquerai les différents points de vente, également dans quelques jours, à l’occasion d’un prochain article.



Interview croisée de Miss Kat et Denis
Interview croisée de Miss Kat et Denis
Pour la première fois de ma jeune vie de chat critique littéraire, j’ai la chance de pouvoir faire une interview avant la sortie du livre !
Je vous propose donc une interview croisée de ma maîtresse et de Denis qui nous parlent des Amoureux Libertins.
Chaki : Bonjour ma Miss Kat !
Miss Kat : Salut mon Chaki ! Ca fait bizarre d’être à cette place !
C : Ne t’inquiète pas, tout va très bien se passer… On fait un câlin ?
MK : Monte sur mes genoux !
C : Miaouuu ! Alors : tu nous expliquais dans un précédent article la genèse des Amoureux Libertins. Mais ma chérie, nous sommes entre nous : je suis certain que tu as bien d’autres secrets à nous livrer sur la naissance de cette histoire !
MK : Ce projet, c’est un peu mon bébé ! Au départ, il s’agit d’une nouvelle que j’ai écrite et réécrite, car il y avait toujours quelque chose qui ne me plaisait pas. Une fois terminée, j’avais envie d’en faire quelque chose de spécial. J’aurais pu la proposer à un éditeur et j’aurais sans doute été très heureuse si on m’avait proposé de la publier, mais la rencontre avec Denis m’a fait changer d’avis.
C : C’est la première fois que tu dois réaliser un projet en collaboration à trois (auteur, illustrateur, éditeur), cela n’a pas été trop difficile ?
MK : Difficile non ! Stressant parfois (mais je pense que j’ai été stressante, eux non) frustrant, parce que j’ai pris toute la mesure du temps qu’il faut pour mettre un tel projet sur de bons rails… Hé oui, je manque cruellement de patience ! Cela a surtout été une expérience très riche.
C : Comment as tu vécu le fait de voir ton texte passer entre les mains de l’illustrateur ?
MK : Ca a été le moment le plus émouvant pour moi. Je me souviens encore de mon admiration en voyant les premières planches. Dans mon texte, il n’y a aucune description physique des personnages : Denis leur a donné vie selon son inspiration. J’ai découvert mes personnages et ils étaient vraiment très beaux.
C : Et le fait de voir l’éditeur s’approprier le texte et les illustrations ?
MK : Pour reprendre la métaphore du bébé, c’est un peu lâcher la main de son petit dernier et le regarder marcher tout seul… Excitation, fierté, peur (et si ça n’aboutissait pas ?) Mon texte est devenu « autonome » et en même temps, il s’intégrait à un tout : le livre prenait forme.
C: As-tu eu ton mot à dire sur la finalisation du projet ?
MK : Bien sûr ! Je peux même dire que l’éditeur a fait preuve d’un calme olympien avec moi, notamment quand je lui ai fait faire des modifications de texte en plein calage final… (je ne le ferai plus, promis !)
C : As-tu envie de recommencer l’expérience ?
MK : Oui ! J’ai déjà d’autres idées, mais ça, je t’en parlerai plus tard !
Denis
J’interviewe pour la seconde fois Denis, l’illustrateur érotique qui a travaillé avec Miss Kat sur le projet des Amoureux Libertins. A 5 jours du lancement du livre, j’ai eu envie de recueillir ses impressions.
Chaki : Bonjour Denis,
Tu viens de faire ta première exposition d’illustration érotique en galerie et tu vas être édité pour ce qui est sans doute le premier conte illustré pour adulte. Dis-moi tout sur le lancement de ce projet !
Denis : Bonjour Chaki, très heureux de te retrouver. Tu es un chat reporter très prolifique. Je suis régulièrement tes papiers. Et les derniers, sur la table ronde à la Sorbonne, et les articles sur les auteurs érotiques Clarissa Rivière et Julie Derussy m’ont captivé.
Ceci étant dit, maintenant, je suis à toi. Je t’écoute.
C : Qu’as-tu ressenti à ta première lecture du texte de Miss Kat ?
D : J’ai trouvé que c’était un texte bien écrit, surprenant et d’actualité, parfait à illustrer, Il y a un gimmick qui m’a laissé beaucoup de liberté et d’interprétations graphiques. Que du bonheur pour un illustrateur ! Et je suis très fier que MissKat me l’ait confié.
C : Travailler un projet en collaboration à trois, cela n’a pas été trop difficile ?
D : Non. De plus, je travaille régulièrement pour la publicité, et dans ce domaine là, il y a beaucoup plus d’intervenants, ou collaborateurs. Et, sur ce projet, j’avais la pleine confiance de l’auteure et de l’éditeur, ce qui est très rare, et je les remercie.
C : Comment as-tu vécu le fait de voir tes illustrations passer entre les mains de l’éditeur ?
D : Je suis un illustrateur avant tout. Et la finalité de mon travail doit passer dans les mains d’un directeur artistique, d’un éditeur, pour que ces images vivent et soient véhiculées, en opposition avec l’œuvre unique qui ne touche qu’une personne.
C : As-tu eu ton mot à dire sur la finalisation du projet ?
D : J’ai toujours été concerté par l’éditeur des options et choix à faire, sur la réalisation de l’ouvrage. Et j’en profite pour le remercier pour son écoute et sa dévotion.
C : As-tu envie de recommencer l’expérience ?
D : Recommencer, c’est sûr. Et profiter de l’expérience. Pour aller encore plus loin dans un domaine, qui, aujourd’hui, me semble un peu au point mort.
A suivre, donc. De futures interviews en perspective.
Chaki
Le Matou reporter

Une grande dame
Régine Deforges est décédée ce jeudi 3 avril 2014. Je l’ai appris par une brève BFM TV sur mon téléphone, à peine quelques lignes sur un tout petit écran. J’écris cet article pour dire au revoir à cette grande dame, que j’admirais tellement.
Ses livres m’ont fait rire, pleurer, ils sont encore aujourd’hui à chaque relecture, une source de joie. Ce sont eux aussi, qui m’ont donné envie d’écrire.
Je crois l’avoir découverte avec Lola est quelques autres, le premier recueil de nouvelles érotiques que j’ai eu entre les mains. J’ai dévoré tous ses livres avec un réel bonheur à chaque fois.
Elle savait écrire des récits érotiques qu’on a envie de lire jusqu’au bout, créer des personnages qu’on voulait aimer, toucher, sentir vibrer. La sensualité est partout dans ses textes.
Ce soir, je vais relire Sous le ciel de Novgorod, puis Lola et quelques autres… qui m’a tellement marqué à l’époque. Le premier d’une longue série…
Me voyant un peu triste, mon fils m’a demandé qui était “cette dame à la télé”:
– Un écrivain que maman aimait beaucoup.
– Et elle est morte ?
– Oui. C’était une vieille dame, tu sais.
– Elle a eu une belle vie ?
– Je crois oui.
J’aime bien cette notion de “belle vie”. Je ne la connaissais pas, mais c’est l’impression que ses textes m’ont toujours donné.
Mes sincères condoléances à sa famille. Qu’elle repose en paix.


Les amoureux libertins – La genèse
Il y a presque un an, j’ai eu une idée. Je vous rassure, j’en ai eu d’autres depuis, mais celle-ci était spéciale: Grâce à elle, dans quelques semaines, un livre verra le jour.
” Les amoureux libertins ” est un conte pour adultes. Fils de plusieurs brouillons et autres prises de notes, il est resté longtemps en gestation, sous forme d’une simple Envie, comme il y en a tant, dans la tête de tous les auteurs. Une seule a parfois la chance de rencontrer le Bon Moment, pour finalement accoucher d’un “Projet Concret”. Ce fut le cas ici.
J’aime penser que ce texte aurait peut-être intéressé mes contacts habituels dans l’édition numérique ou papier. Mais, à la faveur de belles rencontres, il a suivi une autre voie.
Laurent, gérant de l’agence de communication Zen@Com Conseil, l’a lu. Il a été emballé. Il l’a fait lire à Denis, un talentueux illustrateur, qui a aimé lui aussi et a proposé de dessiner sur mes mots. Lorsque quelques semaines plus tard, j’ai vu les premiers croquis de Denis, j’ai été émerveillée. Sincèrement.
Commençait alors une longue période de gestation semée d’embûches, jusqu’à la naissance “physique” de ce conte illustré pour adultes.
Nous sommes partis à la recherche d’un “éditeur traditionnel” pour faire naitre notre bébé. Mais nous nous sommes heurtés à une difficulté inattendue: présenter notre idée avec seulement quelques planches A3 et un texte en word ne rendait pas justice à l’originalité
du projet.
Nous avons donc repris le projet en main et décidé de suivre cette “grossesse” nous-mêmes, jusqu’à son terme.
Via son agence, Laurent a pris en charge la promotion du livre: ainsi, depuis quelques jours, vous likez la page Facebook des Amoureux libertins, qui regroupe, entre autres informations, des scènettes écrites spécialement pour vous donner envie d’en savoir plus, illustrées par les études de Denis. Les échographie du futur bébé.
Restait à trouver un médecin accoucheur, c’est à dire un moyen de l’éditer : il nous est apparu en la personne de Mathieu, fondateur de “In Libro Veritas”. Un concept d’édition alternative dont je vous parlerai dans un prochain article.
Mais l’aventure ne fait que commencer: nous avons monté le livre, trouvé les bons partenaires… Je n’ai qu’une hâte: tenir le premier exemplaire entre mes mains et vous le présenter.


Cédric 3ème Partie
Cédric, candauliste, mais pas seulement
3ème Partie
Une fois dans le hall, il ne faut que quelques secondes pour que ma tenue attire tous les regards. J’ai même peur qu’on ne me demande de me changer. Si les femmes me jettent des regards surpris, parfois hostiles, ceux des hommes sont concupiscents. Je m’assois au bar, mal à l’aise et excitée à la fois. Il me semble que le regard de Cédric pèse de nouveau sur moi. Le serveur prend le temps de détailler ma tenue avant de prendre ma commande.
« Un cocktail libertin s’il vous plait. Rempli à ras bord. »
Il souri et me fait signe de le suivre derrière un rideau rouge. Je passe dans une salle avec l’impression de changer de monde : La pièce est aménagée de manière très sommaire : des banquettes des coussins… Tout est rouge sombre. Il y aune vingtaine de personnes, mais l’éclairage très faible de la pièce rend l’identification des convives difficiles. J’entends des « oh » et des « ah ». On m’attendait. Le barman m’ôte ma robe, puis il me fait traverser la salle, sous les bravos des invités. Je les distingue mieux à présent. Une majorité d’hommes seuls, quelques-uns accompagnées de très jolies femmes. Le barman, qui sert aussi de maitre de cérémonie, me fait ensuite m’agenouiller :
« Il faut maintenant dire bonjour. »
Trois hommes s’approchèrent de moi, la queue à la main, tandis que le public s’installe pour regarder avant de prendre son tour. Avec ou sans la robe, mon physique fait de l’effet. Les membres qu’on me donne à sucer sont déjà bien raides. D’autres queues viennent se placer dans mes mains. On me caresse les cheveux. Le premier homme se retire et laisse sa place à un second. Deux hommes ont déjà joui dans ma main et une bouche inconnue me lèche les doigts. Alors que je « dis bonjour » à mon troisième partenaire, on me renverse du champagne sur les reins. Sans doute pour être sûr de ne rien perdre du précieux vin, on me relève les fesses et une bouche vient se poser sur mon œillet. Ne reste plus que ma chatte à investir, tandis que plusieurs mains me triturent les seins. J’aperçois rapidement une des femmes que je viens de saluer, avant qu’elle ne se glisse sous mon bassin pour me fouiller avec sa langue. Une queue étouffe mon premier orgasme de la soirée.
Je comprends rapidement la consigne : je dois avoir fait jouir tous les hommes présents avant de pouvoir être moi-même comblée. J’en ai maintenant tellement envie que je redouble d’ardeur : je suce, lèche, branle, change de position au gré des envies de tous. Mon corps est couvert de sperme et de champagne lorsqu’on m’autorise enfin à crier mon plaisir sous les assauts d’une queue bien raide. Ainsi commence une longue nuit à l’issue de laquelle j’ai appris que le barman n’était autre que Cédric déguisé. Comme promis, il ne m’avait jamais quittée des yeux.
© Miss Kat


Cédric, 2ème partie
Cédric, candauliste mais pas seulement
2ème Partie
Cédric et moi nous voyons régulièrement, mais je ne m’attendais pas à apprendre qu’il était venu jusqu’à’à Londres pour que nous jouions tous les deux. Je suis en déplacement professionnel et ’idée de me laisser aller à ses délires me ravit.
A la réception, un message m’attend: « A ne lire qu’une fois nue ». Je suis déjà bien excitée quand j’en prends enfin connaissance,:
« Ce soir, il faudra te préparer toute seule et d’abord, te rhabiller.
Appelle le service d’étage et dis à la jeune femme que tu attends ta robe. Tu la recevras nue.
Ensuite, tu ne porteras que cette robe.
Tu descendras au bar et tu commanderas un « cocktail libertin ». Le serveur te laissera choisir comment tu veux ta boisson : juste un fond de verre, le verre à moitié plein ou tout le verre.
Plus il remplira le verre, plus tu auras de partenaires.
Je veux te voir soumise, obéissante, docile et gourmande.
Tu ne me verras pas, mais je ne te quitterai pas des yeux.
C. »
Sans prendre le temps d’y réfléchir, je décroche le téléphone et demande ma robe. On frappe à la porte quelques minutes plus tard. J’envisage de passer un peignoir, puis je me souviens que Cédric n’est sans doute pas loin. J’ouvre la porte dans le plus simple appareil.
Dire que lorsque je l’ai rencontré, je pensais que je pouvais faire ce que je voulais de ce jeune homme !
Je tombe nez à nez avec la standardiste de l’hôtel, celle-là même dont le comportement m’a si profondément irritée à mon arrivée : épuisée par une longue journée de travail, je supporte mal d’attendre pour prendre mes messages. L’air niais et les yeux inexpressifs de la jeune femme n’arrangent rien et ne m’évoquent qu’une image, plutôt incongrue : La demoiselle, culotte aux chevilles, à plat ventre sur les genoux du liftier, les fesses rougies par une bonne correction. Je chasse l’idée d’un mouvement de tête et réitère ma demande : Des messages, j’en ai ou pas ? Oui pardon. Elle me tend une enveloppe blanche « Qu’un monsieur gentil a déposé pour vous. » Elle a dit cela en minaudant. Effectivement, elle en mériterait bien une…
Je vois bien qu’elle profite de ce moment humiliant pour moi. Ses yeux me détaillent sans me laisser la moindre chance. Je n’ai même pas le réflexe de cacher mon sexe avec mes mains. A quoi bon ? Je ne sais pas comment réagir. Encore une fois, je sens la présence de Cédric et ne suis pas maitresse du jeu. C’est elle qui rompt le charme: Elle me tend une robe du soir en tulle noir, souple, mais entièrement transparente, décolletée et fendue.
« Tu ne porteras que cette robe. » Je vais faire sensation !
– Voulez-vous que je vous aide à la passer ?, me demande-t-elle dans un français impeccable.
Je fronce les sourcils: Pour qui se prend-elle ? Mais elle me dit :
– Le monsieur m’a demandé d’insister.
Je ne suis pas en position de corriger cette petite insolente, pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque. J’abdique donc et la laisse faire.
La petite garce a volontiers les mains baladeuses : elle passe et repasse sans raison entre mes cuisses. Je laisse échapper un cri de surprise quand elle me pince les seins « pour qu’ils pointent sous la robe. »
Lorsqu’elle juge que je suis prête, elle se recule. Elle a encore un message à me transmettre. Je la vois s’empourprer. Elle doit avoir pour ordre de me regarder droit dans les yeux… Pas si facile, n’est-ce pas chérie ? Pourtant, elle se lance en bredouillant :
– Le monsieur a dit que vous aimiez bien qu’on… Enfin, qu’on vous…
– Oui ?
Elle tombe à genoux.
– Aimeriez-vous que je vous… Prépare pour le reste de la soirée ?
Comment résister à une si charmante attention ? Sans un mot, je pose la main sur la tête de la jeune femme pour qu’elle s’approche. Sa langue se pose sur mon sexe déjà bien humide par sa faute. Autant qu’elle termine ce qu’elle a commencé !
A suivre…
© Miss Kat

Une bonne nouvelle à partager
Même si je me suis déjà réjouie sur Facebook, j’ai le plaisir de vous faire part ici d’une nouvelle publication : je ferai partie du recueil Triolisme, Scènes à trois personnages, à paraître aux Editions Dominique Leroy au printemps 2014.
Je veux bien plus de nouvelles comme celle-ci le lundi matin !
Cette publication me fait d’autant plus plaisir que j’y retrouve beaucoup d’amis auteurs de grands talents: Clarissa Rivière, Julie Derussy, Erik Torrent et Gilles Milo Vacéri. Ian Cecil et Gier font également partie du recueil. J’ai hâte de tous vous lire !
Quelle joie de faire partie des heureux élus quand on sait que Chocolat Cannelle a reçu de nombreux textes ! J’ai peu de temps pour répondre aux différents appels à textes qui circulent en ce moment. Heureusement, plusieurs amis auteurs n’hésitent pas les relayer sur leurs sites. A mon tour de diffuser le prochain appel à textes des éditions Dominique Leroy sur le thème: Rondes et sensuelles.

Cédric
Cédric, caundauliste mais pas seulement
1ère partie
La première fois que j’ai expérimenté le pouvoir du sexe, c’était pour obtenir mon partiel de Sciences Economiques. Je n’excellais pas dans cette matière mais le prof roulait des yeux chaque fois qu’il me voyait en jupe. Pour l’examen, je ne portais pas de dessous. Je me suis installée dans son champ de vision et l’ai laissé me mater pendant 3 heures. Ma copie blanche m’a valu un seize sur vingt. J’ai pris l’habitude de ne plus porter de culotte.
A l’origine, j’étais blonde platine. Mais quand j’ai commencé à gravir les échelons professionnellement, ma première démarche a été de me faire teindre en brune et de me couper les cheveux très courts. Juste pour faire disparaître la Bimbo que tout le monde imaginait en me voyant.
Je me souviens très bien du premier amant qui m’a vue après mon passage chez le coiffeur. Cédric et moi nous étions rencontrés en soirée. Je venais à peine d’ôter ma jupe quand il a dit :
« Tu devrais harmoniser la couleur de ta toison. »
Le commentaire m’a surprise et m’est resté en tête pendant qu’il me prenait, sans réel talent. Je l’ai laissé partir un peu déçue. J’ai été très surprise quand Il est repassé chez moi le lendemain, avec un kit de teinture. Je n’ai pas su quoi répondre lorsqu’il m’a demandé, les yeux baissés, s’il pouvait « faire de moi une brune intégrale ». L’idée me plaisait. J’ai donc accepté, à condition qu’il me dise quel plaisir il en tirerait :
« Je voudrais te lécher avant et après. »
Ce jour-là, j’ai découvert que Cédric léchait divinement bien et qu’il était d’une nature très obéissante. Il est le seul à s’occuper de ma teinture et, au gré de mes envies, de mon rasage intime. Cédric est candauliste. Il aime que je sois nue quand nous nous voyons. ne me pénètre jamais, mais a le droit à tout le reste.
Une autre de ses missions est de me préparer pour d’autres hommes. Il adore ça.
Il y a peu, un de mes amants a absolument voulu me sodomiser. Particulièrement bien doté par la nature, il m’a un peu effrayée. J’en ai parlé à Cédric, qui m’a promis de réfléchir à la question. Quelques jours plus tard, alors que j’étais nue devant lui, il a sorti de son sac un plug anal et m’a demandé la permission de le placer. Lors de ces séances de préparation, Cédric prend les commandes. Je ne lui refuse rien. Je lui ai tendu mon cul, un peu inquiète. Comme à son habitude il a agi avec une grande douceur. Nous étions en début d’après-midi et j’avais rendez-vous le soir même : il m’a demandé de garder l’objet en moi en vaquant à mes occupations, nue, comme si de rien n’était. Je devais venir le voir si je ressentais « une sensation particulière » ou que j’avais envie d’aller aux toilettes. La situation était assez humiliante. Je découvrais un Cédric que je ne connaissais pas, avec dans les yeux une lueur perverse, presque dominatrice.
Petit à petit, je me suis habituée à l’objet. La douleur et l’inconfort ont rapidement laissé place à autre chose. Le plug ne se faisait pas oublié, loin de là, mais je commençais à percevoir ce que Cédric entendait par « une sensation particulière ». J’ai dû ravaler ma honte lorsqu’il m’a ôté le plug pour que je puisse soulager un besoin naturel. Quand il l’a remis, j’ai remarqué que la sensation avait changé : mon cul réclamait, j’avais envie qu’on me remplisse. Cédric parut remarquer mon trouble mais ne fit pas de commentaire.
Il m’a laissée le plug encore une demie heure, puis m’a demandée de le rejoindre, afin qu’il puisse voir « où en était ma préparation. » J’avais le rouge aux joues, car je mouillais comme une folle et je résistais depuis déjà plusieurs minutes à l’envie de tout arrêter pour me caresser.
Il n’a pas retiré le plug, mais a passé la main entre mes cuisses :
« Tu es imbibée… »
Du plat de la main, il a barbouillé mon cul de mouille, avant de le claquer bruyamment. J’ai répondu par un gémissement. Il s’est ensuite agenouillé pour laper mon jus. Je dégoulinais sur son menton, tandis que sa langue experte me fouillait. Il aspirait mon clitoris, le maltraitait, enfouissait sa langue entre mes lèvres… Tout cela ne pouvait évidemment pas me suffire. J’avais la conviction que n’importe qui aurait pu me baiser. Je ne demandais qu’à branler, sucer, pour mieux écarter les cuisses.
Une ultime claque sur les fesses m’a sortie de ma torpeur. J’ai laissé Cédric m’ôter le plug, persuadée qu’il allait me prendre. Au lieu de cela, il est allé dans la salle de bain, a nettoyé l’objet et m’a apporté mes vêtements :
« Tu as rendez-vous dans trois quarts d’heure. Je pense que ton amant ne voudrait pas que tu sois en retard.
Je suis sortie dans la rue dans un état d’excitation et de frustration à la limite du supportable. Quand mon amant est arrivé, je lui ai demandé de nous réserver une chambre dans un hôtel tout proche. Il s’attendait surement à devoir m’offrir un verre avant pour me convaincre, car j’ai lu une sorte de surprise ravie dans ses yeux. Il n’avait pas oublié ce qu’il m’avait demandé avec tant d’insistance et pelotait mon cul pour me le rappeler. Je lui ai tendu dès que nous avons été seuls. J’ai vécu ce soir-là ma première sodomie, sans aucune douleur et en y prenant beaucoup de plaisir. J’ai senti mon œillet s’assouplir et se resserrer sur cette queue pourtant énorme et quand l’homme s’est mis à bouger en moi, je me suis cambrée pour le recevoir le mieux possible.
J’ai épuisé cet homme. Quand il a débandé, je suis partie. Cédric m’attendait. Il m’a demandé de lui raconter la soirée, sans omettre le moindre détail. J’étais en feu, mon envie de sexe était très loin d’être assouvie. Assis face à moi, il est allé chercher mon con dégoulinant. Il y a enfoncé deux doigts et a commencé à masser mon clito en me demandant de ne surtout pas arrêter de parler. Deux fois, j’ai dû m’interrompre pour jouir en miaulant. Quand je lui ai dit que non, je n’en pouvais plus, qu’il ne pouvait pas continuer car mon sexe était trop sensible, il m’a répondu :
« Va-t-il falloir que je t’attache ? »
J’aurais pu jouir rien qu’en entendant sa voix : plus basse que d’habitude, autoritaire, il me possédait bien plus avec deux doigts et sa voix qu’avec sa queue. Mon sexe était secoué par des vagues de plaisir tellement intenses qu’elles en étaient douloureuses. Lorsqu’enfin, à bout de souffle, j’ai terminé mon récit il a voulu voir mon cul. Sa demande a tenu en trois mots :
« A quatre pattes »
Je tremblais et mes bras me soutenaient à peine. Il a observé mon anus encore béant et mon sexe trempé, sans y toucher, m’obligeant à tenir la position. Une première claque est tombée sans que je m’y attende.
« Compte. »
Sa voix était presque aussi douce que lorsqu’il me demandait la permission de me raser. Mais je ne pouvais que crier.
« Compte ! »
De nouveau cette intonation, autoritaire, qui n’appelait aucune réplique. J’ai égrainé les claques qui me chauffaient le cul. A dix, j’étais bouillante. A vingt, je sentais mon jus couler sur mes cuisses comme les larmes sur mes joues. A trente, je le suppliais de me prendre et jouissais longuement deux doigts de Cédric au fond de mon cul.
© Miss Kat


Une photo, une invite, des idées // 3ème visuel
Le dernier visuel de cette première série… Selon vous, à quoi pense t elle ?

Une photo, une invite des idées… 2nd visuel
Et celle-ci, qu’en pensez-vous ?