“Aller jusqu’au bout ce n est pas seulement résister, mais aussi se laisser aller”
Albert Camus
Comme cette femme ?
Comment s’est elle retrouvée dans ce fauteuil, aux mains d’hommes avides ? La connaissent-ils ? Ce n’est pas un siège de club, on l’imagine plutôt dans un salon. Le sien ? Son mari a t il invité des “amis” à dîner ? Sert-elle de dessert ou d’amuse-bouche ? Elle semble court vêtue.
Savait-elle se qui l’attendait ? Sans doute. J’imagine une épouse tentée de faire progresser sa moitié dans son entreprise. Elle est désirable. Elle aime en jouer, mais n’a plus l’occasion de le faire avec lui depuis trop longtemps. Il est stressé : le Comité de Direction, le Codir ne le reconnait pas à sa juste valeur. Ça lui coupe tous ses moyens.
“Invite les à dîner et laisse-moi faire”. Il obéit. Tout est pensé pour le bien être des invités: mets fins, alcools de qualité, ambiance feutrée… Puis la maîtresse de maison annonce le digestif. Elle disparaît un moment. Quand elle revient, elle ne porte plus que des bas sous un voile de tulle: si la tenue les choque, ces hommes de pouvoir sont trop bien élevés pour en faire la remarque. Mal à l’aise, le mari dessert sa cravate… A quoi joue-t-elle ? Sans la moindre gène, elle offre des cigares et du cognac en souriant. Puis elle demande à ce qu’on déplace le lourd fauteuil qui se trouve dans le coin de la pièce: elle souffre du dos et souhaite s’y installer pour finir la soirée, s’ils n’y voient pas d’inconvénient. Plusieurs convives ont du mal à lâcher des yeux les seins lourds et les fesses fermes de leur hôte. Tous proposent leur aide, trop vite, sans égard leur collègue, plus transparent qu’une vitre. Elle le remet sur le devant de la scène en lui demandant son concours. Il s’exécute, muet de désir. Pas plus que ses pairs, il ne connait cette femme. Mais comme eux, il bande pour elle.
Elle s’installe, les fesses nues à même le cuir. Telle une chatte, elle imprime la marque de son corps en frottant son dos contre la matière douce. Sûre de son effet, elle sourit, ferme les yeux et écarte les cuisses.
Combien de temps a t il fallu pour qu’elle se retrouve dans cette position ? Pour que six mains fassent tomber le dernier bouclier de tissu et s’emparent enfin de son corps ? Peu, à n’en pas douter. Très peu.
© Miss Kat
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