Jamais sans ma cam
1ère partie
J’ai passé mon adolescence à mater en douce les revues pornos que mon père cachait sous son lit ou à surfer sur des sites interdits aux mineurs. Hélas, je viens d’une petite ville où on est vite étiquetée « salope » si on collectionne les petits copains. Je ne laissais donc rien paraître de mes envies, qui pourtant grandissaient avec moi.
Quand il y a deux ans, j’ai enfin déménagé à Paris pour mes études, j’étais folle de joie : enfin la liberté, les rencontres, la vraie vie ! J’ai vite déchanté: je croisais beaucoup de monde à la fac, mais n’arrivais pas à aborder les gens. J’avais peur qu’on me trouve trop “provinciale” ou pire, trop bizarre: obsédée, décalée, bref, différente. Après plusieurs soirées passées à me caresser toute seule devant mon ordinateur, j’ai posté une petite annonce sur un site libertin. J’avais besoin de « contacts » et je m’étais convaincue que j’y trouverais des gens intéressants.
Le retour à la réalité a été dur : j’ai croisé des beaufs célibataires, des mecs charmants mais mariés, des beaufs mariés… J’ai également compris que mon « appétit » leur faisait peur : après tant de mois de frustration, je comptais bien me lâcher : cela me faisait oublier toute prudence et toute retenue. Je m’abandonnais bien trop facilement à quiconque voulait me donner du plaisir. Je ne le savais pas encore, mais je cherchais à être prise en main… Aucun de ces hommes n’avait la carrure pour cela.
Un soir, un de mes nouveaux « amis » m’a proposé de m’emmener en club échangiste. J’ai ouvert de grands yeux. Un peu intimidée en passant la porte, j’ai très vite été repérée. Un vrai pot de miel: hommes seuls, couples tous voulaient me toucher, m’embrasser, me fouiller. J’étais enfin comblée.
Cependant, mes contacts restaient très éphémères et sans réel intérêt. J’avais apprécié ce moment en club, mais je ne me voyais pas y retourner mal accompagnée. J’étais de plus en plus seule. Bref, je commençais à désespérer quand ils ont répondu à l’annonce.
Ils m’ont proposé de nous rencontrer à la fac, où ils étudiaient aussi. Un couple d’étudiants libertins, je n’en espérais pas tant ! Nous avons très vite sympathisé. Ensemble depuis 5 ans, Il est photographe, elle est graphiste. Stables, gentils, prévenants, ils étaient tous les deux dotés d’un solide sens de l’humour et, j’allais le découvrir, d’un sérieux goût du risque. Mon côté « novice » leur a tout de suite plu. J’avais enfin des amis de mon âge, mais surtout, nous formions un trio torride.
Pour me faire « découvrir », l’université, nous avons « testé » l’acoustique de tous les amphis, le confort des salles de cours… Nous avons joui partout où cela était possible. Au bout de quelques semaines, je connaissais tous les recoins de l’établissement. Nous étions relativement discrets, mais j’ai vite remarqué qu’ils adoraient m’exhiber et filmer nos jeux : Ils avaient un rapport particulier à l’image, jusque dans leur lit. La caméra faisait partie de leur univers érotique. Je suis devenue leur modèle et surtout leur jouet.
Nous sommes devenus tellement inséparables que j’ai fini par emménager chez eux. Cette nouvelle proximité m’a permis de comprendre que j’avais trouvé ce que je cherchais : je leur suis totalement soumise et en contrepartie, ils me donnent un plaisir dingue. Sur YouTube , je suis l’objet d’exhibitions plus perverses les unes que les autres, pour mon plus grand bonheur.
© Miss Kat
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