« Donc, tu as envie que je te domine. »
Dans ta voix, une affirmation plus qu’une demande de confirmation, que je t’ai offerte, d’une toute petite voix :
— Oui.
Trois lettres qui vont prendre un sens tout particulier cet après-midi.
Nous avions convenu de cette date longtemps à l’avance. Assez pour que je m’y prépare, assez aussi pour que tu me la rappelles, le plus souvent une main entre mes cuisses. Exactement comme ce matin. Nue sur le lit, tu me caresses doucement. Je commence à avoir chaud.
— Tu sais ce qui va t’arriver, n’est-ce pas ?
Les yeux clos, les images défilent très vite, floues d’abord, puis de plus en plus nettes.
— Oui.
— Comment es-tu habillée ?
— Je porte ma robe transparente sans rien dessous.
— J’espère bien !
Ta voix à la fois moqueuse et froide me fait trembler. J’inspire profondément en tâchant de réprimer mes gémissements : tu viens de glisser deux doigts dans ma fente humide.
Les yeux clos, je commence à raconter :
— Nous descendons le grand escalier qui mène au club. A chaque pas, j’ai peur de trébucher sur mes talons trop hauts. Tu me tiens fermement par les hanches. Je ne sais pas si tu crains une chute ou si tu marques déjà ton emprise, mais j’aime sentir ta main sur moi. Il fait sombre. Je ne distingue d’abord que des silhouettes, des hommes pour la plupart. En plein après-midi, c’est souvent le cas. Je ne veux pas les voir. Tu me sens me raidir, alors que nous nous dirigeons vers le bar. Tu changes de direction.
Tu m’interromps :
— Je t’emmène tout de suite dans les coins câlins.
T’entendre t’insinuer dans mon récit me survolte. A moins que de ne soit l’effet de tes doigts dans ma chatte, qui me donnent envie de m’empaler dessus comme sur une bite.
— Du calme salope. Continue de me raconter comment tu vas te faire prendre.
Je hoche la tête en haletant.
— Nous arrivons dans une alcôve, au bord d’un grand lit. Il doit pouvoir abriter les ébats de plusieurs couples en même temps. Tu es derrière moi. Sans attendre, tu relèves ma robe d’un geste sec. Je sens ton souffle dans mon cou. Tu m’embrasses, mais tes baisers sont plus voraces que tendres. Ta langue remonte sur ma nuque et m’électrise. J’ai toujours un peu peur, mais je commence à mouiller. Tu le sais.
— Je le sais parce que tu es une chienne…
— Oui…
Cette fois, je ne retiens pas mon cri de plaisir : ton pouce vient se poser sur mon clitoris pour le titiller. Il n’attendait que ça. Mais tu me rappelles à l’ordre :
— Raconte, salope. Ou je te jure que j’arrête tout.
Tes doigts s’agitent toujours en moi, beaucoup plus vite, comme s’ils avaient trouvé comment jouer avec mon plaisir. Je ne veux surtout pas que tu t’arrêtes. Quand je reprends, ma voix s’est faite suppliante :
— Tu me dis qu’on nous a suivis. Que plusieurs hommes nous regardent déjà. Par curiosité, je jette un œil. Je n’aurais pas dû : la panique me prend, je ne suis plus sûre de rien. Malgré moi, je commence à trembler. Je me recroqueville contre toi, prête à te demander de partir. J’ai l’impression que rien ne me fera plus mouiller. Alors, lentement, tu passes une main entre mes cuisses. Je t’entends me murmurer : « Ferme les yeux. Laisse-toi faire. On arrête quand tu veux. » Déjà tes doigts me chauffent. Encore ta voix : « Veux-tu qu’on arrête ? » Je ne sais plus. Ou plutôt, mon corps sait, bien avant que je ne veuille l’admettre : j’écarte un peu plus les cuisses, mais je ferme très fort les yeux. Tu me branles en me racontant ce que tu vois : « Tu es belle, ma salope. Il y a 3, non 4 messieurs qui sont venus nous rejoindre. Deux ont déjà sorti leurs queues. » Je grogne, ne sachant que faire de cette information. Je commence à ne plus trop savoir où je suis. Tout mon être se concentre sur mon bas ventre, qui bouillonne. Les premiers bruits que je perçois sont ceux de tes doigts dans ma mouille. Ça clapote. Tu tiens à ce que je sache combien la situation m’excite. Et combien cela se voit Je n’ai plus aussi peur. Je comprends, en sentant une main sur ma cuisse, que tu as fait signe à quelqu’un de s’approcher.
— Tu as envie maintenant ?
J’entends ta voix mais je ne sais plus dire si elle fait partie de mon histoire ou non. Fébrile, je réponds:
— Oui !
— De quoi ?
C’est toi dans la chambre. Pourtant, je suis sûre que tu m’interrogerais de la même façon en club. Je réponds en toute franchise :
— De me faire baiser.
Tes doigts bougent toujours au fond de ma chatte. Ils sont trois, je crois. Comme dans mon histoire, je me sens couler dessus.
— Alors, cette main ? Elle va où ?
— Elle te remplace: directement dans ma fente.
— Il enfonce un doigt, comme ça ?
Tu mimes sa brusquerie avec ta main. J’en ai le souffle coupé.
— Oui ! Exactement… Je m’empale sur son doigt.
— Mais ce n’est pas sur son doigt que tu veux petite pute ! Tu le sais, n’est-ce pas ?
— Oui…
— Oui qui ?
— Oui Maître…
— Tu es assez chaude pour que je te retourne, n’est-ce pas ? Je vais te coller au lit. Tu vas tendre ton cul, à quatre pattes, bien au bord.
Tes doigts continuent d’aller et venir exactement comme la queue sans visage qui s’apprête à me baiser.
— Tu vois comme tu es chienne ? Tous ces mecs qui matent ta chatte béante. Ils savent tous à quel point tu es mouillée ! Je suis sûr que ça te plait.
— Oui… Oui, Maître. J’ai envie de me faire baiser.
— Raconte-moi.
— Je sens une main… Je ne sais pas si c’est la tienne ou une autre… Sur mon cul. Tu t’installes face à moi et me tends ton sexe. Tu bandes. Je te prends en bouche. J’aime te sentir déjà dur. Tu me dis de pomper, la main sur ma nuque. Je m’applique, mais mon sexe est vide, visible par tous. Cela ne fait qu’attiser mon envie d’être remplie au plus vite. J’ai envie d’une queue.
— Dis-le encore.
— J’ai envie d’une queue !
Tu me caresses la joue, tandis que tes doigts m’amènent au plus près de l’orgasme. Mais je sens que tout peut encore s’interrompre. J’ai du mal à rassembler mes idées. Seuls comptent tes mouvements. Je suis prête à tout, ici et dans ce club encore imaginaire, pour que tu continues :
— Ta main se glisse par en dessous et tu reprends tes caresses sur mon clitoris, m’arrachant un gémissement. Comme un signal, l’homme entre en moi d’une seule poussée.
— Dis-moi ce que tu ressens.
Tes doigts me pilonnent. J’ai de plus en plus de mal à savoir où je suis.
— Son sexe est différent du tien, mais il me remplit bien. Il va vite. Un peu trop… J’ai à peine le temps d’en profiter qu’il se retire.
— Il n’a pas résisté longtemps…
— Non…
— Normal, tu es vraiment bandante… Un autre le remplace ?
— Oui ! Tout de suite après. Il est plus petit. Des mains m’agrippent les seins aussi. On me tord les mamelons.
Immédiatement, tu imites, j’ai la sensation en direct. Tu es brusque, sans égard. J’aime ça.
— Et moi, je fais quoi pendant que tu te fais mettre petite chienne ?
— Je sens que tu lâches mon clito. Pendant qu’une troisième ou une quatrième queue me pénètre, tu vas chercher ma main. Tu m’obliges à me redresser. Je n’ai plus peur d’ouvrir les yeux. Je découvre des hommes, mais je refuse de les compter. Des membres me prennent les uns après les autres… J’ai la tête qui tourne. Tu cherches mes yeux, mais je te lance un regard complice. Alors, tu te retires de ma bouche D’une main tendre, tu me caresses la joue Je happe ton doigt et le suce goulûment. Satisfait, tu fais signe à un homme de te remplacer. Une autre queue me remplit la bouche. Je m’applique. Je veux que tu voies à quel point je suis une pute obéissante. Dans ma tête, les sentiments de honte, de plaisir et d’envie se mélangent. Tu passes derrière moi et tu investis mon petit trou. Une bite dans la bouche, une autre dans la chatte et la tienne au fond de mon cul, je me sens fière d’être ta chienne.
Je jouis à ce moment précis. Les spasmes me traversent et me secouent pendant un long moment. Il me fait du temps pour revenir avec toi dans notre chambre, sur le lit. Lorsque tu retires ta main, je nettoie chacun de tes doigts avec ma bouche.
— Tu sais que ça va t’arriver, n’est-ce pas ?
— Oui, Maître.
— Alors va te préparer. Nous partons dans dix minutes.
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