Maintenant que j’ai commencé, pourquoi m’arrêter : Je vous livre donc un second texte.
Petite précision : “Je” n’est pas “moi”.
Ca m’apprendra, aussi, à accepter un entretien d’embauche alors que je suis seule dans un bar. Un soir de juin, il fait très chaud. Je suis sortie pour passer le temps: tenue légère pour cause de température élevée mais aussi d’envies un brin coquines. Célibataire depuis quelques temps, sans emploi depuis peu.
Il a 30 ans mais on lui en donne vingt.
Il m’aborde, d’un timide : “je vous offre un verre ?” Trop mignon. On discute, la soirée passe, les verres aussi. Il travaille dans un cabinet de recrutement. Tiens donc. Evidemment au moment de me raccompagner en voiture, il a un poste à me proposer… Je ne me fais pas d’illusion, mais il fait chaud et l’alcool m’est monté à tête. Quand sa main remonte le long de ma cuisse alors que nous roulons dans Paris, je me laisse faire. “On va chez moi ou tu préfères le plein air ? ” Un chasseur de têtes exhibitionniste ? Je relève le défi. Il arrête la voiture sur un parking au milieu d’autres voitures apparemment vides, puis descend de la voiture. Gentleman, il m’ouvre la portière et glisse sa main sous ma robe: “J’ai voulu savoir toute la soirée si tu portais quelque chose.” Il n’avait qu’à demander, car très vite, je ne porte plus rien. Le petit morceau de dentelle qui couvrait (partiellement) mon intimité git par terre tandis qu’il montre mes fesses à qui veut bien les voir. Je suis collée contre la portière, jambes écartées et la situation commence à me chauffer sérieusement. Monsieur semble pressé mais prend le temps de quelques caresses sur mon bouton avant de déboutonner son jeans. J’avoue ne même pas avoir vu son sexe avant de le sentir en moi. Il me prend fort au début, puis plus lentement. Je sens qu’il prend son plaisir et qu’il veut m’en donner. Une de ses mains continue de titiller mon bouton, ce qui me rend folle. Je jouis en me mordant la lèvre pour ne pas crier. Il me fait ensuite signe de le prendre dans ma bouche, dans laquelle il jouit peu de temps après.
De nouveau dans la voiture, il me remercie et me surprend franchement : “J’ai effectivement un client qui cherche une secrétaire. Mais je devais te tester avant. Il risque de te proposer un salaire élevé mais tu auras des tâches un peu particulières en plus du secrétariat classique. Intéressée ?”
Pas vraiment choquée, mais perturbée quand même. Il le perçoit.
“Il s’agit d’un vrai boulot. La boite existe et il a vraiment besoin d’une secrétaire compétente. Disons qu’il veut joindre l’utile à l’agréable, c’est tout. “
Finalement, si c’est aussi agréable que ce que je viens de vivre… Je lui laisse mon numéro de téléphone et rentre dormir.
Quelques heures plus tard, un message m’informe qu’un entretien d’embauche est fixé pour le lendemain matin, 10:00…
J’arrive en bas de l’immeuble à 10:00 pile. L’endroit est bien placé: au cœur du 8ème arrondissement, dans un bel immeuble. Les locaux de la société sont situés au dernier étage. Je sonne puis je monte. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Aurai je dû arriver toute nue sous mon manteau ? Je suis habillée “working girl sexy” : tailleur noir, jupe au genou mais chemisier légèrement décolleté et bas. Dessous noirs en dentelles, mais suis je sensée en parler ?
Je passe la porte et te vois pour la première fois: bel homme, la petite quarantaine, sourire franc, yeux beaux, mais froid. Je sens un frisson me parcourir quand tu me tends la main Le courant passe. Dans la salle de réunion, nous attaquons directement l’entretien, autour d’un café. Tu me présentes rapidement l’entreprise ainsi que le poste. Tu travailles seul comme consultant et a besoin d’une assistante. Au bout de deux heures, je suis prête à signer, j’ai oublié comment j’ai eu ce rendez-vous.
“Bien sûr, je suis au courant de votre entretien de sélection.
Je me sens rougir jusqu’aux oreilles. Ne sachant que répondre, je baisse les yeux.
“Etes vous prête à poursuivre l’entretien ?
Il n’y a aucun doute sur tes intentions
– Oui.
– Levez vous s’il vous plait.
Je m’exécute et viens me mettre devant toi.
– Que comprenez vous quand je vous dis “étre à la totale disposition de son employeur” ?
Pendant que tu me parles, tu ouvres ma veste et ôtes un à un les boutons de mon chemisier; Tu en écartes les pans et découvres ma poitrine. Je tremble et cherche mes mots:
– Et bien, heu… Etre disponible en terme d’horaires, j’imagine…
Tu passes un doigt sur la dentelles de mon soutien gorge. Mes tétons réagissent immédiatement.
– Oui… Mais encore ?
Encouragé, tu glisses deux doigts sous la dentelle et te saisis de l’un d’eux. Je gémis.
– Je… Je ne sais pas
Tu t’es levé, mon sein toujours dans la main. Tes yeux me fixent et je bafouille. Sans m’en rendre compte, j’écarte un peu les jambes.
– Je passe sans doute trop de temps au bureau, me dis tu en effleurant ma hanche de ton autre main, et j’aime le sexe.
Ta main remonte le long de ma cuisse, jusqu’à mon string. Il est trempé, tant la situation m’excite. Tu frôles le tissu. J’ai eu plusieurs secrétaires “compréhensives” et beaucoup d’amies. Je surchargeais les unes de travail et délaissais les autres. Aujourd’hui, je tente le pari de mélanger les deux…, dis-tu en tirant sur l’élastique.
La situation est hallucinante mais je décide de rentrer dans le personnage. Je reprends ma respiration et saisis ton entre jambe à pleine main. Visiblement, je ne suis pas la seule à qui la situation fait de l’effet. Cette fois, je peux te regarder dans les yeux :
– Et… ça consiste en quoi exactement ?
Tu souris devant cette prise d’initiative:
– Laissez moi vous montrer…
Tu t’agenouilles devant moi et fait glisser mon string sur mes chevilles. Puis, tu remontes ma jupe sur mon ventre. Ma toison apparait et je tente même de la cacher dans un mouvement réflexe. Tu m’écartes gentiment la main et enfouis ta tête entre mes cuisses.
Je sursaute quand je sens ta langue sur mon bouton. Juste un coup de langue, puis tu commences à tourner autour. je sens tes doigts qui dégage son clito et tes lèvres qui l’aspirent. Je ne peux retenir un cri. Le premier d’une longue série de gémissements de bonheur. Je veux bien croire que tu as connu plus d’une femme dans ta vie. Mais qui t’as appris à lécher comme ça ? Tu lapes, tu aspires, tu joues avec mon bouton. Tes caresses me rendent dingue. J’ai enfoncé mes doigts dans tes cheveux de peur que tu arrêtes. Je me sens dégouliner et je gémis sans aucune retenue. Ton autre main empoigne mes fesses et je me cambre immédiatement. Un de tes doigts s’introduit en moi au moment où ta langue me quitte… J’en pleurerai;
– S’il vous plait, continuez…
Tu me souris, les yeux brillants.
– J’adore ce vouvoiement, c’est charmant… Mais c’est moi qui décide, voyez vous ?
Frustrée, mais joueuse, je réponds en baissant les yeux:
– Oui monsieur.
Tu éclates de rire.
– N’ayez crainte, je ne vais pas vous laisser comme ça ! Appuyez vous sur le bureau.
Les fesses toujours à l’air, le sexe en feu, je m’installe comme je peux. Je t’attends, mais contrairement à tous mes désirs, tu te rassois:
– Qu’est ce qui te plairais maintenant ? Je ne te caresserai plus, c’est sans doute devenu trop sensible. Tu veux te faire baiser ?
Tu es ouvertement moqueur et ça m’énerve. Je serai certes prête à ramper pour que tu finisses ce que tu as commencé… Je décide de reprendre l’initiative :
“J’aimerai vous sucer monsieur.
Je m’agenouille et entreprends d’enlever ta ceinture. Tu me laisses faire en riant.
Mais c’est très cliché la secrétaire qui passe sous le bureau ! me dis tu alors que je te prends dans ma bouche.
A ma grande satisfaction, tu arrêtes bien vite de rire pour gémir à ton tour. Tandis que je te sens grossir dans ma bouche, je t’entends murmurer :
“On ne m’avais pas dit que tu avais des talents cachés…”
Je comptais m’arrêter au moment où tu serais prêt à jouir, mais tu en décides autrement en me relevant pour me faire venir m’empaler sur ton sexe. Je suis secouée par un orgasme violent. Tu m’attrapes par les hanches pour m’inciter à m’agiter sur toi. Tu m’embrasses au moment où tu jouis.
Quelques instants plus tard, je suis rajustée, mais épuisée. Tu souris toujours.
“Vous sentez vous d’attaque pour ce poste ? A tous les niveaux ? Je veux que vous réfléchissiez avant de répondre.
Effectivement, je prends mon temps, mais ma décision était prise depuis la première seconde où je t’ai vu :
– Je commence quand ?
Demain.
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