A l’heure du dîner, une population particulière prenait ses quartiers sur le versant naturiste de
la plage.
Alors que le soleil se couchait sur la mer, le couple installa sa serviette du côté des tous nus. Le vent encore chaud dansait sur leur peau, préparant leurs corps à toutes sortes de caresses.
S’allonger nue et s’offrir le ciel pour premier amant, c’est attendre les autres avec un solide appétit. Ce soir, elle se sentait belle, libertine, prête à toutes les audaces.
Lorsqu’elle vit la main de son amant sur son sein, son esprit s’embrasa : ils étaient seuls, mais un voyeur ou deux ne la gêneraient pas, au contraire. Sans lâcher son homme du regard, elle se caressa face à la mer, sans fausse pudeur. L’envie de se montrer prenait le pas sur la peur d’être surprise ou sollicitée : à mesure que son plaisir montait, elle avait envie, très envie, de son amant mais aussi d’autres mains, d’autres bouches…
L’attente fut de courte durée : alors que son homme mordillait son sein, un inconnu s’approcha. Il avait les tempes grisonnantes et la peau hâlée. Elle lui sourit. Courtois, il lui rendit son sourire et commença à la caresser. Tout son corps frémit au contact de cette main à la fois rugueuse et douce. Elle se cambra pour l’accompagner et écarta les cuisses pour l’accueillir. 
Au moment où un doigt s’enfonça en elle, elle prit la queue de son amant en bouche. Elle suça, lécha et embrassa le membre tendu, encouragée par le plaisir que lui donnait l’inconnu avec ses doigts. Complices, les deux hommes observaient la gourmande qui peu à peu perdait pied.